Patrick Huard en pleurs lors de son tout dernier monologue à la barre de La Tour
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Monde de Stars
On a eu droit à un moment de télévision exceptionnel, jeudi soir, alors que Patrick Huard a animé sa dernière émission de La Tour.
Voici ce que l'animateur a affirmé dans son monologue qui a clôt cette deuxième saison de La Tour, sa toute dernière à la barre de l'émission avant de passer le flambeau à Gildor Roy:
« Wow, c'est la première fois que je fais ça: dire au revoir à la fin d'un projet. C'est intimidant, mais c'est le fun...parce que souvent on nous annonce que c'est fini après que ça soit fini, pendant que nous autres on pensait que ça continuait.
Je me suis lancé dans l'aventure de La Tour en sachant pas trop dans quoi je m'embarquais. La preuve c'est que j'essayais d'expliquer dans toutes les entrevues c'était quoi La Tour et je n'étais pas capable.
En deux ans, j'ai rencontré des centaines de personnes brillantes, parmi les plus grands esprits au Québec. Et pour balancer...Martin Matte.
Ça fait des semaines que je me demande comment je vais finir. Et tout ce qui me vient en tête c'est merci. Merci TVA de m'avoir convaincu de m'embarquer dans cet extraordinaire projet, même si je sais qu'il y a eu quelques moments où le boss Denis Dubois a du se dire "Hey tabarouette, j'aurais peut-être pas dû insister une troisième fois, finalement."
Merci à vous de nous avoir fait confiance, de nous avoir regardé tous les soirs. Parce que tous les jours, toute l'équipe pensait à vous en vous préparant le show. Et quelle équipe extraordinaire! Je veux que vous regardiez le générique, parce qu'il n'y a personne que vous allez voir dans ce générique-là qui n'a pas mis tout son coeur dans ce show-là.
Merci pour cette unique expérience qui m'a permis d'avoir le privilège d'être votre porte-parole à vous tous. »
À ce moment, sa conjointe et grande complice Anik Jean vient le rejoindre en compagnie de leur fils Nathan.
« Merci à mon p'tit homme aussi, qui le dernier 20% de sa vie a partagé son papa avec vous et m'a encouragé tous les jours. Merci à ma grande qui est à son stage présentement, en train d'enseigner le français à l'école même où elle l'a appris. Comment ne pas être fier?
Merci à ma femme, ma partner, ma meilleure amie, mon amour. Pendant que moi je m'occupais de La Tour, elle elle gardait le fort au complet. Je m'en voudrais de ne pas finir avec quelque chose de quétaine. C'est la fin de rien, c'est le début de quelque chose. Mais surtout ce que je veux vous dire c'est que plus on va s'aimer fort ici, plus ça va être gênant d'aller faire la guerre ailleurs.
Je vous aime, merci! »