Guy A. Lepage fait un commentaire surprenant sur l'entrevue sur la saga des vaches à Tout le monde en parle
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Monde de Stars
C'est l'entrevue dont tout le monde parle depuis dimanche soir: la directrice générale de la municipalité de Saint-Sévère Marie-Andrée Cadorette et le maire Jean-Yves St-Arnaud étaient les invité(e)s de Guy A. Lepage pour parler de la saga des vaches qui fascine tout le Québec depuis quelques jours.
C'est tout particulièrement Marie-Andrée Cadorette qui a volé la vedette en racontant son épopée complètement folle des derniers mois alors qu'une vingtaines de vaches se sont enfuies de leur enclos et voguent au gré du vent sans que personne ne parvienne à les attraper.
Sur les médias sociaux, les internautes ont été très nombreux à commenter l'entrevue en disant à quel point ce moment de télévision avait été rafraîchissant, loufoque et délicieux.
Véronique Cloutier, par exemple, a commenté: « Mais quel moment cette entrevue avec l’hilarante DG de St-Sévère, je pleure de rire! »
Ce à quoi Guy A. Lepage a répondu: « Elle est dans le top 10 des 19 saisons :) »
« Le troupeau se porte très bien pour le moment, a raconté la directrice-générale, dans le sens où ils ont eu un buffet à volonté tout l'été, au grand désespoir des agriculteurs qui ont eu beaucoup de dommages et de pertes. Mais pour elles c'était un peu le paradis, cet été. Elles étaient libres, elles étaient dans le maïs, donc pour l'instant elles se portent très bien.
Donc au moment où on se parle, les récolte ont été effectuées, il n'y a plus grand chose à manger, les cours d'eau sont gelés, donc au moment où on se parle, c'est vraiment une urgence de les récupérer. Elles survivent, elles se font courir après par les coyotes la nuit, ce qui explique qu'elles sont encore plus craintives quand elles nous voient arriver, mais elles survivent. »
La jeune femme a raconté avec beaucoup de couleur les démarches qu'elle a faites auprès du MAPAQ, du Ministère de la Faune, la SPA, de la Sûreté du Québec et même des cow-boys de Saint-Tite! Une saga qui n'est toujours pas terminée mais qui a a désormais une couverture médiatique nationale.
« C'est épouvantable. Quand nous a on été informés que c'était rendu un problème pour la sécurité publique, on a commencé par appeler la municipalité voisine, Saint-Barnabé, où reste le propriétaire des vaches pour lui expliquer la situation. Eux, de leur côté, ont contacté le propriétaire, l'ont informé, lui ont demandé de réparer ses clôtures et de rapatrier son troupeau. C'est facile à dire, mais pas nécessairement facile à faire.
Au mois d'octobre, j'ai appelé le MAPAQ en utilisant le levier du bien-être animal. Il commençait à faire froid, les cultures étaient de plus en plus récoltées, on parle donc d'animaux qui vont avoir faim, qui vont avoir froid, ils ont commencé à vêler, parce que c'est tous des taures, donc des vaches adolescentes.
Le MAPAQ a dit nous on ne peut pas rien faire parce qu'on n'a pas de fléchettes tranquillisantes pour aller les chercher, donc appelez la Faune. J'ai appelé pour leur expliquer tout ça et ils m'ont dit que ce n'était pas des animaux sauvages comme ce sont des bovins, donc d'appeler la SPA.
J'ai appelé la SPA et ils ont ri. Ils m'ont dit écoutez madame, on n'ira pas chercher 25 vaches, appelez le MAPAQ.
Là on en rit et c'est drôle, mais sur le moment c'est un peu paniquant, parce que moi j'ai des agriculteurs qui m'appellent, qui ont encore des dommages et qui veulent que la situation cesse, mais j'ai aussi des taures qui sont de plus en plus souvent sur le chemin, qui se rapprochent des maisons, on se rapproche de l'Halloween. On ne veut pas des vaches au milieu des enfants, au milieu des voitures.
Là j'ai rappelé le MAPAQ suite à la recommandation de la SPA et à ce moment-là, j'avais un policier de la Sûreté du Québec avec moi, donc j'ai fait l'appel sur le mains-libres et là j'ai expliqué au MAPAQ que j'étais revenue à eux. Et ils m'ont dit que maintenant c'était le temps de les abattre, qu'il n'y avait plus rien à faire, que c'était rendu un enjeu de sécurité publique donc...vous pouvez les abattre!
Quand ils m'ont dit VOUS pouvez les abattre, j'ai répondu, qui ça, «vous»? Ils m'ont dit, vous la municipalité. Je leur ai dit qu'au quotidien, la municipalité c'est moi toute seule dans mon bureau en robe et avec mes talons aiguilles. Je ne vais pas à la chasse aux vaches.
Ils m'ont répondu de demander à la SQ. J'ai dit ça tombe bien, on a présentement un policier avec nous sur la ligne. Il s'est empressé de répondre que la SQ ne va pas aller tirer 24 vaches et quelques veaux dans le champ, pensez juste à ce qui se passe à Longueuil avec les chevreuils, jamais nous n'embarquerons là-dedans!»
La directrice-générale de la petite municipalité de 300 quelques personnes, se retrouve aujourd'hui à devoir gérer cet enjeu bovin pour lequel elle n'était pas du tout préparée.
« Chez nous, on appelle ça toutes autres tâches connexes », déclare-t-elle en créant l'hilarité dans l'assistance.
Voici un extrait de l'entrevue en question:
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