P-A Méthot réagit avec émotion aux allégations contre son chum Philippe Bond «Je suis détruit»
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Monde de Stars
La saga Philippe Bond continue de faire couler beaucoup d'encre, alors que plusieurs personnalités publiques ont tenu à commenter la situation, suite à l'enquête publiée jeudi dans le quotidien La Presse.
Parmi elles, l'humoriste P-A Méthot a livré l'un des témoignages les plus émotifs, lui qui a avoué s'être senti trahi par l'un de ses chums. C'est au micro du FM93 que l'humoriste a déclaré:
«Moi, ce matin, je suis détruit, pour plusieurs raisons, a-t-il dit en ondes. La première, c’est que Philippe Bond, c’est un de mes chums. C’est comme si je m’étais fait tricher par ma blonde, ce matin. Je suis peiné parce que je me dis: y a-t-il quelque chose à quoi je n’ai pas porté attention? Parce qu’on était très souvent ensemble depuis 20 ans. Et sur la tête de mon père et de ma fille, parce que les gens vont me la poser la question, je n’ai jamais, jamais, jamais vu un comportement déplacé de la part de Philippe Bond en ma présence.
Dans les personnes qui ont témoigné, il y a des gens que je connais très bien et de qui je ne doute absolument pas de la véracité de ce qu’ils peuvent dire, poursuit-il. Mathilde Laurier [l'une des femmes qui ont témoigné dans le dossier de La Presse], on a travaillé ensemble souvent. C’est quelqu’un que j’aime énormément. Et je n’ai aucune raison de douter de la véracité de ses propos. Et encore moins de l’honnêteté de cette fille-là.
Je ne cautionnerai jamais, je ne défendrai jamais quelqu’un qui a posé des actes comme ceux qu’on lui reproche. Jamais je ne vais cautionner ça. [...] Qu’il se retire de la vie publique, je pense que c’est une bonne chose. Parce que là, ça va devenir lourd. Dans les prochains jours, ça va devenir très, très lourd. S’il est mal conseillé dans tout ça, c’est là qu’il va faire des gaffes.
Je ne pourrai jamais dire que je déteste Philippe Bond. J’ai passé de merveilleux moments avec lui. J’ai eu bien du fun. On a travaillé ensemble. Ç’a toujours été extraordinaire. Est-ce que je lui reproche ces gestes-là qu’il aurait faits? Je n’ai pas de respect pour les gens qui traitent les autres de cette façon-là.»
Suite aux allégations de Thomas Levac, faites lors de l'enregistrement d'un balado devant public et retransmis en direct sur YouTube, Philippe Bond avait publié un message dans lequel il niait catégoriquement les faits.
Voici ce qu'il avait écrit sur sa page Facebook, un message qui a été effacé depuis:
« Depuis les dernières années, de nombreux témoignages racontant des histoires terribles ont circulé. Aucune victime ne mérite ce qu’elle a vécu et malheureusement il y a beaucoup d’autres histoires graves qui demeurent dans l’ombre.
Il y a aussi une fausseté qui circule à mon sujet, rendue publique par un humoriste récemment.
Aujourd’hui je me lève et je crie haut et fort mon innocence. Toutes les relations que j’ai eues ont été consentantes, JAMAIS je n’ai été un agresseur, JAMAIS je ne le serai et je n’accepterai JAMAIS d’en être accusé sans me défendre.
Vous comprendrez donc que je n’ai d’autre choix que d’entamer des procédures légales. »
Sous sa publication, de nombreux messages ont été laissés, dont un qui a particulièrement attiré l'attention. Il s'agissait d'une femme qui parlait d'une lettre que Philippe Bond aurait envoyée à plusieurs des femmes présentes à un party de fin de production, il y a quelques années.
La Presse a obtenu une copie de la lettre en question et en voici le contenu:
« J'ai habituellement une facilité à écrire, mais croyez-moi en ce moment ce n'est pas le cas. Cette lettre s'adresse à toutes celles que j'ai pu offenser lors du dernier party des Gags. Ce soir-là j'ai dépassé les bornes et je m'en excuse. Désolé de ce que j'ai pu dire ou faire. Je suis conscient des actes que j'ai commis et je suis loin d'être fier de tout ça.
Le pire c'est que de toutes les jobs que j'ai eues dans ma vie, je n'ai jamais connu une équipe aussi formidable. Ne changez surtout pas! En espérant pouvoir un jour le faire de vive voix, veuillez s'il vous plait accepter cette lettre et mes excuses.
Encore une fois, désolé! J'espère que vous me pardonnerez. Bonne saison 2008!
Sincèrement, Philippe »
La lettre en question aurait été écrite en 2007, suite à un party de fin de production pour l'émission Juste pour rire: les gags. Elle aurait été écrite à la main par Philippe Bond, photocopiée et remise à plusieurs des femmes qui étaient présentes ce soir-là.
Voici une copie de la lettre dont La Presse a obtenu une copie.
Si vous ne l'avez toujours pas lu, on vous suggère fortement de lire l'enquête de La Presse en intégralité: