Michel Marc Bouchard hospitalisé d'urgence pour un arrêt cardiaque
« Mes heures étaient comptées. J’ai eu très peur »
Monde de Stars
Michel Marc Bouchard a frôlé la mort la semaine dernier après avoir été victime d'un arrêt cardiaque. C'est sur les réseaux sociaux, lundi matin, qu'il a raconté ce qui s'est passé à ses abonnés.
« Récemment j’ai reçu beaucoup d’amour et mon cœur n’était pas assez grand pour tout recevoir. Il a lâché. Mercredi dernier, je m’écroulais au sol chez moi dans des douleurs extrêmes. 911- Ambulance. Opération d’urgence. Mes heures étaient comptées. J’ai eu très peur », a d'abord partagé sur Facebook l'auteur des pièces Tom à la ferme et La nuit où Laurier Gaudreault s’est réveillé.
« Tout ça m’a fait revoir ma vie en accéléré. Éveillé, durant l’opération, des larmes ont coulé, des larmes provoquées par tous les souvenirs de ces instants de bonheur, de joie, d’extase, d’amitiés, de familles et d’amour dont j’ai été comblé toute ma vie. Et je me suis dit que si c’était la fin, j’aurai été l’homme le plus chanceux qui soit. J’ai toujours trouvé kitch ces déclarations affectées et à tous vents, mais les quelques secondes où je me suis fait mes adieux, les perspectives ont changé. Maintenant que j’ai un cœur tout réparé, c’est le moment de clamer à toutes celles et à tous ceux qui ont jalonnées ma vie personnelle et artistique, toute ma gratitude et d’avoir fait de moi un homme meilleur », a-t-il ajouté.
« Je serai un peu effacé et tranquille pour quelques temps.
Je veux aussi remercier les ambulanciers paramedic, les personnels des urgences et des soins intensifs coronariens de l’Hôpital Général de Montréal pour leurs soins et leur prise en charge exceptionnels. Au personnel du Centre de cardiologie Royal Victoria du CUSM, particulièrement au docteur Spaziano Marco et à son équipe », a-t-il poursuivi.
« Montréal a le privilège d’avoir une force immigrante d’une dévotion unique. Il est de bonne presse ici de casser du sucre sur notre système hospitalier, sur les immigrants et sur les Anglo-montréalais. J’ai reçu les meilleurs soins au monde promulgués par une équipe multiethnique et des Anglos qui m’ont tout le temps parlé en français avec les plus beaux accents.
Merci à mon Louis, mon amour, mon âme d’avoir été toujours là, en plus de s’occuper de tant d’autres malades. À mon retour à la maison, y avait des fleurs, des chocolats, des jus de fruits… et lui », a-t-il conclu.
Articles recommandés: