Louise Sigouin aurait failli à son code de déontologie et risque une plainte au conseil de discipline

Le Devoir a mis la main sur une enquête de l’Ordre professionnel des sexologues du Québec qui incriminerait la populaire sexologue de l’émission « Si on s’aimait » à TVA.

Dans un long article publié ce samedi, Le Devoir explique avoir pris connaissance d’une enquête à l’encontre de la sexologue pour avoir failli au code déontologique. Cette démarche pourrait durer depuis plusieurs mois déjà et risquerait de mener à une plainte plus sérieuse auprès du conseil de discipline.

Plusieurs demandes d’enquêtes auraient ainsi été faites par des candidats et des téléspectateurs selon les sources du Devoir.

C’est bel et bien à cause de sa participation à Si on s’aimait que Louise Sigouin aurait failli à son code de déontologie, plusieurs candidats lui reprochant de faire passer les besoins de l’émission bien avant leur bien. La « méthode Sigouin » a également été vivement critiquée dans l’article, précisant qu’elle n’était pas validée scientifiquement.

Selon plusieurs témoignages, la sexologue portait également une oreillette pendant les tournages et posait des questions suggérées par le producteur au contenu de l’émission alors qu’elle était en session avec les candidats. « Je me disais que ce n’était pas tant une thérapie qu’on avait, mais plus une sexologue qui nous transmettait les questions de la production » explique un témoignage.

Le Devoir révèle que dans le cadre de l’enquête sur Louise Sigouin, l’Ordre professionnel des sexologues du Québec a saisi l’intégralité des images filmées, avant montage, lors des tournages d’au moins une saison de l’émission. Des images qu’ils visionneront avant de rendre une conclusion de leur enquête.

D’autres témoignages expliquent que malgré des détresses psychologiques très graves, ou même d’idées suicidaires, la production offrait à ces candidats des séances avec Louise Sigouin. Le Devoir rappelle d’ailleurs que la sexologue n’est pas membre de l’Ordre des psychologues et n’a pas de permis de psychothérapeute. La maison de production, « Duo Productions » estime toutefois avoir mis toutes leurs ressources au service des candidats afin de faire passer leur bien-être avant tout le reste.

En réponse à cet article, ni l’Ordre professionnel des sexologues du Québec, ni Louise Sigouin n’ont voulu prendre la parole. La maison de production et TVA ont toutefois soutenu leur sexologue en affirmant que « Louise Sigouin est une sexologue intègre, rigoureuse et consciencieuse » et que la sexologue « contribue à offrir aux téléspectateurs une émission utile et saine ».

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