Bruno Marcil de STAT évoque les graves problèmes de santé de sa mère

Bruno Marcil incarne avec brio le personnage de Daniel Laramée dans la populaire série quotidienne STAT, diffusée sur ICI Télé. Bruno Marcil, qui possède une carrière bien remplie au théâtre, au cinéma et à la télévision, démontre une fois de plus son talent en livrant une performance marquante dans STAT.

Dire qu'il avait presque décidé de refuser ce rôle, mais dès son arrivée sur le plateau de STAT, Bruno Marcil a été immédiatement séduit par l’ensemble de la production. Il a particulièrement été impressionné par le travail de Marie-Andrée Labbé, qu’il qualifie de « remarquable auteure ».

Son admiration pour la finesse de son écriture et la profondeur du scénario lui a rapidement fait comprendre à quel point ce projet était significatif et méritait pleinement son investissement.

Dans une récente entre vue à QUB, l’acteur s’est livré avec franchise sur la schizophrénie dont souffrait sa mère, expliquant ce qui l’a poussé à s’engager auprès de l’organisme PAS de la rue, qui soutient les personnes de 55 ans et plus en situation de précarité, d’isolement ou d’itinérance.

Lors de cette entrevue, il a partagé le combat difficile de sa mère contre la maladie mentale, révélant qu’à une période de sa vie, elle avait frôlé l’itinérance.

Bruno Marcil a raconté à quel point il avait été difficile d’accompagner sa mère dans son combat, une épreuve qui l’a profondément marqué. Il a également souligné le manque de ressources et de soutien à l’époque, rendant la situation encore plus éprouvante.

C’est cette réalité qui l’a poussé, à l’automne 2024, à s’engager en tant que porte-parole de l’organisme PAS de la rue. Ayant été témoin des lourdes répercussions de la maladie mentale sur les personnes touchées et leur entourage, il espère maintenant faire une différence et aider ceux qui vivent des situations similaires.

''Avant, c'était René-Richard Cyr qui m'avait appelé pour me demander de prendre sa relève. Et c'est avec plaisir que je l'ai fait. J'ai été rencontrer tout le monde au pas de la rue. Puis tout de suite, j'ai senti une... Une filiation avec ces gens-là, ça m'a beaucoup touché aussi. C'est un petit organisme qui, en ce moment en plus, on le sait, il y a une crise majeure de l'itinérance.

C'est un organisme particulier vu qu'on parle des 55 ans et plus. Ce n'est pas nécessairement des gens qu'on voit souvent. Et le pas de la rue, je tiens à le dire, ce n'est pas juste de l'itinérance. Ce sont des personnes âgées seules. Donc ça peut être des gens qui vivent juste isolés et qui ont besoin de sortir de leur isolement. Ils peuvent aller prendre un café au centre de jour.

Il y a plusieurs volets au PAS de la rue. La solitude aussi, ça en est une crise. Nos aînés, entre autres, parfois on met dans un coin et on ne s'en occupe plus. Il y a de l'agisme à travers ça. Ça aussi, ça en est une autre crise.  Donc on peut voir, quand on va au PAS de la rue, moi j'y vais souvent, et quand on est là, il y a des gens de pliens d'horizons. Donc, il y a effectivement des gens qui sont en itinérance, d'autres qui sont tout simplement qui vont là pour briser leur isolement, d'autres qui ont besoin d'aide.''

Un très beau geste de la part de l'acteur !