4 candidats de Si on s’aimait brisent le silence sur les pratiques de Louise Sigouin durant les tournages
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Monde de Stars
Le Devoir a mis la main sur une enquête de l’Ordre professionnel des sexologues du Québec qui incriminerait la populaire sexologue de l’émission « Si on s’aimait » à TVA. Dans son article, la journaliste Stéphanie Vallet est allée à la rencontre de plusieurs candidats du docu-réalité, dont plusieurs sont aux origines des demandes d’enquête.
Alors que l’Ordre professionnel des sexologues du Québec aurait lancé une enquête contre Louise Sigouin depuis plusieurs mois déjà, des témoignages troublants font surface ce samedi matin. Tous les témoignages ont été réalisés de manière confidentielle, car le contrat signé avec Duo Productions, la maison de production de Si on s’aimait, leur interdit à perpétuité de parler de l’émission.
En effet, Le Devoir a interrogé quatre participants de Si on s’aimait qui estiment que la sexologue n’a pas suivi ses obligations déontologiques au profit du bon déroulement de l’émission… en d’autres mots pour faire « de la bonne télé».
« Louise nous dénigrait énormément pendant les consultations. Le but de Louise dans l’émission, ce n’était pas de créer une relation saine et ouverte entre elle et moi. C’était de m’écraser, de me dominer. Elle voulait qu’on reste le plus longtemps possible [dans l’émission] pour créer les images les plus corrosives possible » se souvient un premier candidat.
« Elle [Louise Sigouin] me disait que je ne voulais pas travailler sur moi, que j’étais fermée. Mais ce n’était pas ça, je n’allais pas bien, j’étais en crise. Déroger du mandat des cinq dualités n’était pas possible. Je suis une fille super émotive, super sensible, et c’est comme si, en utilisant les dualités, ça mettait de côté une partie de moi. Quand je l’exprimais à Louise, elle me disait : “C’est ta codépendance” [une des dualités], elle me catégorisait beaucoup » déplore une seconde candidate.
Avec le recul, plusieurs candidats se sentent piégés, leur bien-être ayant été bafoué pour le bien de l’émission et de la production.
« Les gens qu’ils [La production] nous présentent, ils font exprès pour que ça soit des déclencheurs. Tu te retrouves avec des individus avec des personnalités particulières. C’est voulu pour créer des flammèches et des inconforts. Comme professionnelle, d’accepter de jouer le rôle qu’elle joue en sachant qu’il va y avoir des conséquences psychologiques pour nous… Elle endosse des choix de la production, se rallie à eux au détriment de notre bien-être. C’est ça que je déplore ! Louise devait être bienveillante » explique une troisième candidate.
Ces témoignages très troublants, recueillis par Le Devoir, viennent appuyer une enquête de l’Ordre professionnel des sexologues du Québec à l’encontre de Louise Sigouin, qui pourrait bien mener à une plainte auprès du conseil de discipline selon le quotidien.
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