Rémy Girard pète sa coche et c'est rare qu'on le voit comme ça : « Je suis en tabarnak ! »
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Monde de Stars
Rémy Girard n'était pas du tout content de la fin du Gala Québec Cinéma. Le comédien avait même animé la cérémonie lors de sa première édition en 1999, rapporte le Journal de Montréal.
« Je suis en tabarnak ! », a-t-il résumé en entrevue au quotidien montréalais.
« Il n’y a pas de raison qu’ils [Radio-Canada] arrêtent de présenter le gala comme ça », ajoute-t-il.
« Ils ne feraient jamais cela avec le gala de l’humour. C’est le mandat du diffuseur public national de présenter ce genre d’événement. Les cotes d’écoute n’ont rien à voir là-dedans. J’espère qu’ils vont revenir sur leur décision parce que je trouve cela totalement ridicule », illustre le comédien.
« Si on faisait des mauvais films, je pourrais comprendre. Mais nos films sont vus à l’étranger, ils gagnent des prix dans des festivals. Je l’ai bien mal pris hier [mardi] matin en lisant cela. Ma toast est passée de travers ! », plaide le comédien.
C'est lundi que Radio-Canada a annoncé qu'elle ne diffuserait plus le Gala Québec Cinéma. Cette décision vient après celle de TVA de tirer la plug sur le Gala Artis. La cérémonie, d'abord connue sous le nom du Gala des prix Jutra, aurait fêté ses 25 ans en 2023.
Plusieurs intervenants de l'industrie ont prié la chaîne publique de faire marche arrière et de revenir sur sa décision.
« Radio-Canada doit des explications à toute l’industrie cinématographique. Il est trop facile d’invoquer les faibles cotes d’écoute d’un gala diffusé en juin pour en justifier l’abolition », a déploré Hélène Messier, présidente-directrice générale de l’Association québécoise de la production médiatique (AQPM), dans un communiqué.