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Monde de Stars
Gregory Charles revient sur sa profonde amitié avec Marie-Soleil Tougas
Capture d'écran - La vraie nature  

Gregory Charles revient sur sa profonde amitié avec Marie-Soleil Tougas

Les deux ont été de grands amis.

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Gregory Charles a une carrière bien occupée et le vent dans les voiles. L'artiste multidisciplinaire a toutefois eu des projets professionnels qui ont changé le cours de sa vie. En entrevue au magazine 7 Jours, il est revenu sur certains d'entre eux, qui ont forgé sa profonde amitié avec Marie-Soleil Tougas, aujourd'hui décédée. 

Ainsi, dans Chambres en ville et Les débrouillards, il a travaillé avec celle qui est devenue sans grande amie, avant de mourir tragiquement dans un accident d'avion en 1997. « Je suis privilégié que ma carrière se soit déroulée ainsi. J’ai eu la chance de faire partie de Chambres en ville, mais Les débrouillards reste un plus grand souvenir pour moi, car je suis devenu très proche de Marie-Soleil (Tougas). Ç’a été une grande amitié. Encore aujourd’hui, il n’y a pas une semaine qui se passe sans que des gens me disent qu’ils regardaient Les débrouillards... Ils me mentionnent que, s’ils sont devenus anesthésistes, archéologues, ou autre, c’est à cause de cette émission. Les jeunes ont appris des choses qui ont changé leur vie. La cour des grandsLes virtuosesStar Académie: je me sens privilégié d’avoir fait tout cela sans avoir de plan », a-t-il expliqué. 

Il y a trois ans, Gregory Charles avait également rendu un bouleversant hommage à son amie sur les réseaux sociaux. Voici ce qu'il avait écrit :

« Jour 18 808: J'arrive de Ville St-Laurent où mes musiciens et moi étions en spectacle pour fêter le 50e anniversaire de la ville. Superbe organisation. Beau public. Belle soirée. Même deux constables très volontaires de la police de Montréal sont venus sur la scène pour danser. Ça m'a fait du bien de chanter et danser un peu parce que j'avais le coeur un peu lourd aujourd'hui. Ma blonde et ma fille sont au Manitoba avec les grands-parents et elles me manquent toutes les deux. 

Mais en plus, nous sommes le 10 août et c'est le 10 août, il y a déjà 22 ans que mon amie Marie-Soleil est partie. Ça fait déjà 22 ans. Et j'ai repensé à nos meilleurs moments toute la journée. Les Débrouillards, Chambres en ville, nos soirées de bouffe et de chansons, Le beau roman de Fugain, je vais t'aimer de Sardou, tout Harmonium, tout Beau Dommage, Tout Starmania, Tout Ferland, toutes les tounes de Céline, Bill Withers, Abba, More than words de Extreme, les B.B., Jean Leloup, Ginette Reno, "l'escalier" de Paul Piché. 

J'ai repensé à nos conversations éternelles sur la religion, sur le Québec, sur le futur de la planète. J'ai repensé à tous ces garçons qui me demandaient ton numéro de téléphone et qui étaient très intimidés à l'idée de t'appeler. Je suis rentré et le film Divergent jouait à TVA et même l'actrice principale , Woodley son nom je pense, me fait un peu penser à toi. 

J'ai repensé à combien tu trouvais mon père beau et noble. Il est parti lui aussi. J'ai repensé à ton humour, à toutes les connaissances que tu avais déjà et toutes celles que tu rêvais d'acquérir. J'ai pensé à combien tu t'entendais bien avec Francis Reddy. Mais qui ne s'entend pas bien avec Francis. Il est le meilleur gars au monde. 

Bref, Marie, j'ai beaucoup pensé à toi aujourd'hui et à tout ce que tu aurais fait au cours des 22 dernières années si t'étais pas partie. Tu me dirais que t'avais raison à propos de plein de choses. Le réchauffement de la planète, le défi que pose la survie du français au Québec, l'importance de l'eau, de notre eau potable. Tu rirais parce que moi qui ai passé toute ma vie à enseigner aux garçons, c'est une fille que j'ai eue. Moi je te dirais que j'avais raison en disant que les Etats-Unis allaient élire un noir avant d'élire une femme parce qu'ils sont trop cons pour imaginer une femme "Commander in chief". 

Je te raconterais qu'on a fait les Débrouillards après ton départ et qu'on y a découvert des jeunes talents comme Yan England et Karine Vanasse. Tu aurais été fière. 

Tu aurais été là quand j'ai perdu ma mère. Et mon père. 

Bref, j'ai beaucoup pensé à toi aujourd'hui et à tous ceux que tu as laissé dans le deuil. Tes parents, ton frère, tes amis. Et moi. Je sais que tu croyais pas au ciel mais moi, j'y crois, parce que ce serait trop con qu'on ne se retrouve pas un jour. Tiens en voilà une autre qu'on chantait ensemble: "Ça fait du bien de s'voir, ensemble dans un lieu d'espoir...moi j'crois en toi tellement fort, si on chantait encore. J'oubliais. Tu voulais toujours que j'écrive des chansons, pendant qu'on faisait les Débrouillards. Je l'ai fait, Marie. En pensant un peu à toi ».

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Source: 7 Jours