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Monde de Stars

Patrick Lagacé ne mâche pas ses mots dans l'histoire de la plainte contre la médecin de Karl Tremblay

Des propos très intéressants !

Cimon Asselin

Il y a quelques jours, nous avons appris une nouvelle surprenante de la part de Marie-Annick Lépine, la conjointe de Karl Tremblay. Elle dévoilait que la médecin de Karl, Dre Marie-Anne Archambault, a eu des problèmes après le texte magnifique qu'elle avait publié dans Le Devoir en raison d'une plainte au Collège des médecins. 

Suite au triste décès de Karl Tremblay en novembre 2023, sa médecin Dre Marie-Anne Archambault avait publié un texte magnifique pour lui rendre hommage dans Le Devoir.

Malheureusement, Marie-Annick Lépine nous apprenait une bien triste nouvelle cette semaine concernant la médecin. Voici ce qu'elle avait écrit : 

« Ce soir, j’ai lu une lettre du Dre Archambault qui m’était adressée. Une lettre qui faisait énormément de bien en cette journée difficile pour nous.

Cette femme fut notre ange-gardien.

Le meilleur médecin que nous avons rencontré.

Quand ton histoire est fatale, tu ne veux pas entendre parler de statistiques, tu veux un être humain qui se soucie de toi, qui t’écoute et te serre dans ses bras.

Le 3 juillet 2023, Karl ne va vraiment pas bien. Je contacte son infirmière pivot. Elle me répond qu’elle est en vacances et que les deux médecins qui s’occupent de son dossier au CHUM sont aussi en vacances… elle me suggère de rejoindre son médecin de famille. J’appelle au GMF de L’Assomption. Ils me répondent que sa médecin est en arrêt de travail pour deux mois.

Je ne sais plus quoi faire. Il n’est pas capable de s’assoir. C’est à ce moment que Dre Archambault revient dans notre vie. Je la texte lui expliquant la situation. Elle me répond : je suis de garde à l’urgence de Lachenaie. Amène Karl, je vais avertir les infirmières au triage.

Il a été hospitalisé pendant trois jours. Il ne se plaignait jamais mais, cette fois, nous avions besoin d’aide.

Tout ça pour dire que ce fût un privilège d’être accompagné par cette dame. Celle qui, suite au décès de mon gros, a écrit une lettre ouverte dans Le Devoir. Des mots touchants. Un message rempli de tendresse pour son patient. J-F, ses parents, sa sœur, ma mère, mes frères et moi avions approuvé ce texte avant sa parution.

Malgré cela, le 27 novembre, la veille de la cérémonie nationale pour mon chum, Dre Archambault recevait une convocation du Collège des médecins pour avoir divulguée des éléments du dossier d’un patient sans son autorisation…

Son procès était le 20 mars dernier. Elle n’est pas radiée mais, cassée par cette aventure. Elle aura des formations pour ne plus « nuire à ses patients » à cause de sa fragilité psychologique! 🤦‍♀️😞

Sachez qu’elle n’est pas fragile. Elle est à l’écoute et disponible pour ses patients. C’est un bel être humain qui veut aider son prochain. C’est tout.

Les soignants du Québec n’ont pas le droit de pleurer un patient.
Son avocat ne sera pas content de ma publication mais, je pense que j’ai le droit d’en parler.

La liberté d’expression ça existe!
Bref, Marie-Anne ne lâche pas ton métier svp! On a besoin de gens comme toi.

Marie xx »
Marie-Annick Lépine  

Sur les ondes du 98,5 FM, l'animateur Patrick Lagacé a commenté cette histoire et il ne mâche vraiment pas ses mots envers la syndique du Collège des médecins. Il a mentionné ceci :

« Vous me permettez que je vous parler d’une situation qui m’a beaucoup beaucoup choquée ? Ces derniers temps, j’ai fait quelques appels. J’ai essayé de sortir cette histoire-là et finalement, ça ne fonctionnait pas. Les protagonistes ne voulaient pas sortir l’histoire. Mais, c’est sorti sur la plume de Marie-Annick Lépine.

Marie-Annick Lépine est une des membres des Cowboys Fringants et c’est aussi la conjointe de Karl Tremblay, le chanteur des Cowboys Fringants qui est décédé au mois de novembre, le père de ses deux enfants. Donc, on se souvient tous de l’émoi qui a frappé le Québec au mois de novembre quand Karl Tremblay est décédé. Il y a eu plusieurs témoignages… plusieurs hommages qui ont été lancés un peu partout au Québec pendant des jours et des jours. Il est décédé d’un cancer de la prostate, beaucoup trop tôt, à l’âge de 47 ans.

Et parmi les personnes qui ont voulu rendre hommage à l’époque à Karl Tremblay, il y avait une femme du nom de Marie-Anne Archambault. Elle est médecin hématooncologue et c’est elle qui était une des médecins de Karl Tremblay. Et elle avait publié un texte formidable dans Le Devoir où elle parlait de son célèbre patient.

Je souligne que ce texte-là avait été publié avec l’approbation de la famille, mais je vais y revenir. Je vais citer quelques passages pour vous donner une idée du ton de la lettre. « J’ai eu l’odieux, il y a presque quatre ans, de t’annoncer le diagnostic… » parce que dans cette lettre-là, Dre Archambault s’adressait à Karl Tremblay qui venait de décéder… « Moi qui avais souhaité une maladie opérable pour rêver d’espoir, j’avais comme nouvelle que la plus mauvaise d’entre les mauvaises : un cancer solide, métastatique. Ce que personne ne trouvera jamais dans les archives journalistes, c’est que tu as chanté La tête haute et Ici-bas pendant plus de deux ans en connaissant ton diagnostic, alors que le public qui t’applaudissait n’en savait rien. Que tu as chanté anémique, souffrant et négociant le meilleur timing pour les traitements afin de privilégié ton horaire de spectacles et de respecter ton public. »

Elle ajoute : « Que les enfants de monsieur Tremblay, Simone et Pauline, doivent savoir combien leur papa est courageux et comment il acceptait les biopsies, radiothérapies, chimiothérapies, sans rechigner, simplement pour être là plus longtemps et les voir grandir. Et je peux témoigner t’avoir vu en traitements la veille et les lendemains de grands spectacles, recevoir une transfusion quelques heures avant un show. » C’est comme ça pendant à peu près deux pages. C’est un texte qui avait beaucoup circulé à l’époque. C’est un texte qui montre, je dirais, un côté de Karl Tremblay qui était peut-être plus inconnu. On sait que Karl Tremblay était extrêmement pudique.

C’est un texte aussi qui montrait que les médecins ne sont pas des robots. Les médecins sont des êtres humains cotés d’empathies et dotés de sentiments. Et ce texte-là, je le rappelle là, il avait été publié avec l’approbation des proches de Karl Tremblay. Il n’y a pas de grandes révélations dans ce texte-là, disons sur le dossier médical de Karl Tremblay. Et ce qui s’est passé, et qui n’était pas connu, c’est qu’il y a eu une plainte du public au syndic du Collège des médecins. Le syndic, c’est le préfet de discipline. La personne qui s’assure que les médecins respectent le code de déontologie.

Il y a eu plainte parce que, semble-t-il qu’on alléguait que cette lettre-là de Dre Marie-Anne Archambault à propos de son patient, Karl Tremblay, ben c’était une sorte de violation du droit à la vie privée de Karl Tremblay. C’était une sorte de violation du lien confidentiel entre le médecin et le patient. Même après la mort, ce lien de confidentialité s’applique et on comprend ça.

Mais je le rappelle, Marie-Annick Lépine et les proches de Karl Tremblay avaient autorisé Dre Archambault à publier cette lettre-là. Aujourd’hui, Marie-Annick Lépine, la conjointe de Karl Tremblay, a publié un statut Facebook et je vais en citer des extraits en parlant de Dre Archambault : « Cette femme a été notre ange gardien. Le meilleur médecin qu’on a rencontré. Quand ton histoire est fatale, tu ne veux pas entendre parler de statistiques. Tu veux entendre un médecin qui se soucie de toi, qui t’écoute et que te serre dans tes bras. »

Et là, Marie-Annick Lépine raconte un moment épouvantable où ils n’avaient pas accès à des soins. Les médecins étaient en vacances, l’infirmière pivot était en vacances et le Dre Archambault, qui avait déjà suivi Karl Tremblay, « revient dans notre vie », selon les mots de Marie-Annick Lépine. « Je la texte et je lui explique notre situation. Elle me répond je suis de garde à l’urgence à Lachenaie. Amène Karl et je vais avertir les infirmières au triage. Il a été hospitalisé pendant trois jours. Il ne se plaignait jamais, mais cette fois on avait besoin d’aide. »

C’est toujours Marie-Annick Lépine qui parle dans son statut Facebook… « Tout ça pour dire que ce fut un privilège d’être accompagné par Dre Marie-Anne Archambault, celle qui, suite au décès de mon gros, a écrit une lettre ouverte au Devoir. Des mots touchants, un message rempli de tendresse pour son patient. Jean-François, ses parents, sa sœur, ma mère, mes frères et moi-même avions approuvé ce texte avant sa parution.

Malgré cela, le 27 novembre, veille de la cérémonie nationale pour moi chum, Dre Archambault a reçu une convocation du Collège des médecins pour avoir divulgué des éléments du dossier d’un patient sans son autorisation. Le procès de Dre Archambault était le 20 mars. Elle n’était pas radiée, mais cassée par cette aventure. Elle aura des formations pour ne plus nuire à ses patients à cause de sa fragilité psychologique. Sachez qu’elle n’est pas fragile, elle est à l’écoute et disponible pour ses patients. C’est un bel être humain qui veut aider son prochain, c’est tout. »

Écoutez, je comprends que le lien de confidentialité entre un médecin pis son patient est très très important. On ne veut pas que les médecins commencent à s’épivarder sur la place publique, à s’épancher, on comprend ça. Dans ce cas-ci, quand on lit la lettre de Dre Archambault au Devoir, sincèrement, on est dans ce que traversent les patients qui ont un cancer métastatique. On est aussi dans un cas où, je le répète, la conjointe de Karl Tremblay, sa sœur, sa mère, ses frères avaient approuvé le texte.

Il y a une plainte. Moi je pose souvent cette question-là dans la vie là, pis il est souvent question d’autorité municipale quand les enfants jouent au hockey dans la rue. On a eu une plainte et on intervient… es-tu toujours obligé d’intervenir parce qu’il y a une plainte ? Une plainte peut être fondée pis une plainte peut être infondée. Il devrait y avoir un tamis.

Et dans ce cas-là, dans le cas particulier de la procédure qu’on a intenté contre Dre Marie-Anne Archambault, la syndique a choisi de ne pas porter plainte elle-même, ce qui aurait déclenché une procédure au comité de discipline.

Sauf qu’on lui a frotté les oreilles, on lui ajouté un stress… ça aurait valu un appel… je pense.... ça aurait valu un appel. Dire « Rappel collègue-là… rappel, docteur, faite attention. Ça peut être un terrain miné. La glace est mince quand vous allez là. » Ça valait tu vraiment de la convoquer ? Ça valait tu vraiment d’avoir l’avocat ? Ça valait-tu vraiment tout ça là ? Parce qu’elle a raconté le lien qu’elle avait avec lui derrière les coulisses là ?

Moi je trouve que c’est beaucoup. Je trouve que c’est tuer une mouche avec un canon. J’entends même que.... j’entends même qu’on lui aurait dit « Ne va plus aux funérailles de tes patients. » Un médecin, ce n’est pas un robot et cette lettre-là nous le prouvait. Cette lettre-là était bonne pour l’image des médecins.

Et on a un syndic, schtroumpf à lunettes, qui a décidé qu’elle allait rétablir le droit. Ben j’espère qu’elle sait qu’elle est ridicule. Que le message lui soit passé.

Madame la syndic au Collège des médecins, et je fais la distinction entre le Collège des médecins et le processus enclenché par la syndique, ben madame la syndic, vous êtes ridicule. »  
- Patrick Lagacé