On a assisté à l'entrevue la plus touchante de la saison à La Tour et les réactions sont nombreuses
Un moment fort en émotion !
Le dernier épisode de l’émission La Tour nous réservait l’entrevue la plus touchante de la saison en compagnie de Maxime Landry. Le chanteur nous a livré un moment tout simplement exceptionnel en s’ouvrant sur divers sujets, notamment la mort tragique de son père alors qu’il n’avait que 16 ans.
On débute l’entrevue en parlant de la carrière de Maxime dans le monde du country alors que Gildor le qualifie de « dauphin du country ». Le chanteur répond ceci : « Mon père écoutait la famille Daraîche, il écoutait Marcel Martel et il essayait de gratter la guitare, mais il ne l’avait pas pantoute, mais il aimait la musique comme ça se peut pas tsé !
Pis moi, on a encore chez nous les cassettes 8 pistes pis un peu toute ce qu’il écoutait comme musique. Pis moi j’ai grandi là-dedans pis comme j’ai commencé à faire de la musique de bonne heure ben j’ai commencé à chanter ce que j’entendais dans la musique chez nous. Faque 12 ans, dans l’autobus moi c’était… écoute, je m’étais fait graver des CD… à ne pas faire ! Mais avec la musique du soldat Lebrun et Marcel Martel, c’est ça que j’écoutais dans mon discman ! »
Maxime avoue n’avoir jamais eu l’envie d’aller performer à Nashville, la ville du country. Il affirme n’avoir jamais manqué de travail au Québec et qu’il se considère très chanceux.
Depuis 2009, Maxime a enregistré un total de 10 albums, donc pratiquement une moyenne d’un album par année, en plus des tournées. Il ajoute en plus les livres et divers autres projets.
Toujours en parlant de Nashville, il affirme que maintenant « il aimerait ça éventuellement pouvoir y aller lorsqu’il aura une période plus tranquille et avoir du temps pour voyager », mais il avoue que ça ne risque pas d’être bientôt en raison de son horaire qui demeure encore très chargée.
Le chanteur avoue qu’il n’est pas quelqu’un qui aime être seul à ne rien faire. Lorsqu’il parle de son métier, on peut facilement voir la passion qui l’anime dans ses yeux.
Maxime avoue qu’il devait prendre la décision de quitter vers Montréal pour aller y vivre. Un choix qui n’a pas été facile et qu’il a fait en plusieurs étapes et il ajoute quelque chose de très intéressant : « Ce chemin-là était nécessaire. Dans le sens où si je n’étais pas parti à Montréal, je ne serais probablement même plus là aujourd’hui.
Pis là aujourd’hui, je suis capable de le dire, mais c’était à ce point-là tsé (…) je ne faisais pas tant ce que j’aimais dans la vie là, on va se le dire parce que ce qui me passionnait pis tsé j’aurais pu ne jamais faire ce métier-là pis j’aurais trouvé autre chose, mais moi ce qui me rendait malheureux là-bas, mais à un point tel, c’était de ne pas pouvoir parler de mon homosexualité (…) j’avais l’impression que je ne serais jamais heureux et que je n’allais jamais rencontrer quelqu’un pis avoir une vie normale.
Je regardais tout le monde autour de moi tsé plus on avance en âge ben là c’était les chums, les blondes, la famille… ceux qui parlaient d’avoir une famille. J’étais là « Voyons, ça m’arrivera jamais… ça ne se peut pas tsé ! » pis finalement, quand j’ai fait Star Académie pis je suis déménagé à Montréal, ben c’est là que tout ça s’est placé dans ma vie faque avec du recul, je me disais que c’était nécessaire parce que c’était vraiment… à la fin ça n’allait vraiment plus bien.
Pis je me souviens entre autres… parce que ça ne s’est pas réparé tout de suite quand je suis arrivé à Montréal quand même là, ç’a la pris un certain temps… dès que je prenais un verre et que je devenais inconsolable, je pleurais (…) pis c’est sûr qu’il y avait quelque chose en dedans là. Une espèce de rage pis il y a quelque chose qui fallait qui sorte un moment donné. »
Questionné à nouveau par Gildor à ce sujet, Maxime est unanime lorsqu’il dit que s’il n’était pas déménagé à Montréal, les choses se seraient mal terminées. Aujourd’hui, le chanteur n’hésite pas à en parler publiquement et il a même écrit sur tout ça. « Mon premier livre parle du suicide. J’en ai parlé parce que moi aussi je suis passé par là. Pis ce n’était pas… tsé quand tu as ça comme modèle, c’est triste à dire… c’est d’une tristesse, mais tsé moi j’ai vu mon père aller pis mon père qui avait des dettes et qui avait des problèmes.
Faque moi dans mes yeux de jeunes de 15-16 ans je fais comme « Okay, ça été ça sa solution à lui » alors qu’on sait très bien que ce n’est pas ça tsé. Pis c’est là que ça devient important d’en parler pis c’est pour ça que je le fais aujourd’hui en fait. J’ai écrit un livre là-dessus c’est pas pour rien », dit-il.
Maxime est retourné vivre en Beauce temporairement pendant la pandémie dans l’écurie de son père. Il a acheté ce terrain à sa sortie de Star Académie suite au décès tragique de son paternel. Plus jeune, il passait beaucoup de temps à cet endroit avec lui, car ils partageaient la passion des chevaux. C’était « le seul souvenir concret » qu’il lui restait de son père, selon lui, mentionnant que plusieurs années plus tard, il avait même de la difficulté à se souvenir de sa voix puisque lors de son décès, Maxime n’avait que 16 ans à ce moment.
On apprend que lorsqu’il a fait Star Académie, il ne voulait pas que l’histoire du suicide de son père sorte publiquement, particulièrement pour protéger sa mère et éviter de la ramener dans cette tragédie. Malheureusement, sa mère avait finalement été questionnée sur le sujet et avait fait diverses entrevues sur le sujet, ce qu’il ne voulait pas, mais il était à l’Académie donc il en a pris conscience seulement en sortant.
Maxime raconte ensuite une histoire extrêmement touchante en lien avec sa chanson Cache-cache, qui parle du suicide de son père. Lors d’un spectacle à Rivière-du-Loup, un homme est allé à sa rencontre après un spectacle pour le remercier en lui disant que sa chanson lui a sauvé la vie. Une histoire qu’il raconte avec beaucoup d’émotion : « Il dit j’étais dans mon char pis il dit j’avais choisi de partir pis je… la chanson a partie à la radio pis je me suis dit que je ne ferais pas vivre ça à mes enfants. Je me suis rappelé que tu en avais parlé pis je me suis rappelé ce que ta fait de vivre ça. Pis il dit j’ai décidé que je n’allais pas le faire pis là je suis là aujourd’hui pis je peux t’en parler.
Faque c’est là que j’ai compris bien des affaires. J’ai compris pourquoi s’est sorti pis j’ai compris surtout qu’il ne fallait plus que je ferme la porte là-dessus. Quand j’ai parlé de mon homosexualité, ç’a été la même affaire. Ça été « Okay, tant et aussi longtemps qu’il y a des jeunes et des moins jeunes qui vont s’enlever la vie par rapport à ce qui ne sont pas capable d’assumer qui ils sont, qui ils aiment, ben c’est nécessaire de continuer à en parler ! »
Quelle entrevue incroyable ! Merci pour ce beau moment Maxime !
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