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Monde de Stars
Bernard Drainville s'est fait solidement confronter par Julie Le Breton à Tout le monde en parle
Tout le monde en parle  

Bernard Drainville s'est fait solidement confronter par Julie Le Breton à Tout le monde en parle

Mégan Brouillard a elle aussi lancé une flèche envers le ministre de l'Éducation du Québec

Cimon Asselin

Il y a eu beaucoup d’action à Tout le monde en parle dimanche soir, alors que le ministre de l’Éducation du Québec, Bernard Drainville, était de passage sur le plateau de Guy A. Lepage. Pendant son entrevue, Bernard s'est fait solidement confronter par Julie Le Breton, qui reçoit maintenant une belle vague d'amour des internautes, et Mégan Brouillard a également lancé une flèche en sa direction.

L'entrevue de Bernard Drainville à Tout le monde en parle dimanche soir est bien loin de faire l'unanimité chez les téléspectateurs de la belle province.  

Bien évidemment, le sujet qui retenait particulièrement l'attention est celui de l'école Bedford puisque 11 enseignants ont été officiellement suspendus, tout juste avant qu'il s'amène sur le plateau de l'émission. Une bien drôle de coïncidence que Guy A. a précisée à quelques reprises pendant la discussion. 

Bernard Drainville s'est fait solidement confronter par Julie Le Breton à Tout le monde en parle
Tout le monde en parle

Pour vous remettre en contexte, les enseignants qui reçoivent cette suspension sont accusés d'avoir instauré un climat toxique à l'école Bedford, notamment avec de la violence physique et verbale envers des élèves et en intimidant leurs collègues. 

Dès les premières minutes de l’entrevue, Guy A. Lepage le questionne afin de savoir « pourquoi ça a pris 10 jours après la parution du rapport pour suspendre les fautifs ? » et Bernard Drainville répond en disant qu'il fallait identifier formellement les onze enseignants fautifs avec une enquête. Il dit avoir demandé à la direction générale de prendre tous les moyens pour agir.

Bernard Drainville s'est fait solidement confronter par Julie Le Breton à Tout le monde en parle
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L’animateur a précisé que les premiers signalements avaient été pourtant faits en 2017. Le ministre de l’Éducation du Québec avoue qu’il s’explique mal cette histoire, puisque de leur côté, ils n'avaient reçu aucune plainte à ce moment-là.

Selon lui, les gens avaient peur d’avoir des représailles et ceux qui se sont finalement opposés ont quitté.

Bernard blâme le syndicat et ajoute « Je suis révolté (…) je ne réagi pas comme un ministre, je réagi comme un père de famille (…) c'est une responsabilité partagée »

Bernard Drainville s'est fait solidement confronter par Julie Le Breton à Tout le monde en parle
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Guy A. a repris la parole en demandant « Mais ces professeurs-là avaient porté plainte au centre des services scolaire de Montréal ? », ce qui a rendu Bernard Drainville beaucoup plus hésitant dans sa réponse, qui a été « Ben… ce bout-là de l’histoire, il n’est encore tout à fait clair. Qu’est-ce que le centre de service scolaire savait exactement? Ça, ce n'est pas encore clair. »

La députée libérale Marwah Rizqy affirme qu'Isabelle Gélinas, directrice du Centre de service scolaire de Montréal, était au courant depuis 2021 et c'est elle qui a finalement pris la décision de suspendre les 11 enseignants.

Bernard Drainville affirme qu’elle ne pouvait pas le savoir puisqu’elle est en poste depuis 2022. « Moi, je veux travailler avec elle (…) j'ai confiance en elle », dit-il en parlant d'Isabelle Gélinas.

Bernard Drainville s'est fait solidement confronter par Julie Le Breton à Tout le monde en parle
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Il invite les gens à contacter le ministère de l'Éducation et que « c'est facilement trouvable sur le site internet. »

L'actrice Julie Le Breton était présente à Tout le monde en parle afin de parler de sa nouvelle série Le retour d'Anna Brodeur et elle n'a pas hésité à confronter Bernard Drainville à quelques reprises.

Elle lui a notamment posé la question « Est-ce que c'est un compromis pour les écoles à vocation religieuse, ou c'est juste que là vous ouvrez la boîte de pandore des écoles privées… subventionnées ? ».

Bernard Drainville s'est fait solidement confronter par Julie Le Breton à Tout le monde en parle
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« Ben… je pense que c'est… c'est un compris historique… est-ce qu'on ouvre la boîte de pandore aux écoles privées ? Pas nécessairement.

Moi, j'appartiens à une formation politique qui considère que le système mixte dans lequel nous vivons présentement, nous a plutôt bien servi. Il y a des parents qui acceptent de payer 40% des frais de scolarité de leurs enfants.

C'est de l'argent supplémentaire qui est injecté dans le système scolaire. On veut préserver cette liberté pour les parents du Québec », répond le principal intéressé. 

Bernard Drainville s'est fait solidement confronter par Julie Le Breton à Tout le monde en parle

Chantal Hébert, journaliste et chroniqueuse politique toujours grandement appréciée des téléspectateurs, était assise aux côtés de Bernard Drainville et il était cocasse de voir ses réactions par moment alors qu'elle ne semblait pas toujours convaincue en écoutant les réponses du ministre de l'Éducation du Québec.

L'humoriste Mégan Brouillard était elle aussi de la soirée et elle a lancé une flèche envers Bernard en lui disant ceci : « Ben pas tous les parents. Ce n'est pas une liberté pour tous les parents d'envoyer au public ou au privé leurs enfants. C'est une liberté pour les riches. Je ne l'avais pas cette liberté-là moi. »

Bernard Drainville s'est fait solidement confronter par Julie Le Breton à Tout le monde en parle
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Il a répliqué en disant : « Attention… il y a peu près 10% des élèves au Québec qui vont à l'école privé. Pis le discours comme quoi si on éliminait l'école privé, le réseau qui accueille 10% des élèves, on réglerait comme par enchantement les enjeux dans le 90% restant, moi je n'achète pas ça. »

Puis, il a continué en disant qu'il y a des enfants des écoles privées qui proviennent de milieu modeste parce que certains enfants reçoivent des bourses ou parce que les parents ont fait des sacrifices.  

Bernard Drainville s'est fait solidement confronter par Julie Le Breton à Tout le monde en parle
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Malheureusement pour Bernard Drainville, son entrevue à l'émission est bien loin de faire l'unanimité et Julie Le Breton reçoit une belle vague d'amour de plusieurs téléspectateurs, qui ont appréciés qu'elle prenne la parole à quelques reprises pour le confronter.

Voici quelques commentaires des internautes suite à cette entrevue :

Louise
Le ministre semble oublier que c’est l’employeur qui engage et qui a le pouvoir de congédier. Quel lâcheté de sa part d’appuyer une commission scolaire qui n’a pas fait sa job et de transférer le blâme au syndicat. Cet homme parle la langue de bois. Il est indigne, grimpion et ne mérite pas le respect des électeurs. Au cas où monsieur Drainville, juste vous rappeler que vous êtes en représentation de toutes et tous les citoyens pas juste d’une certaine élite opportuniste.

Nathalie
Merci Julie Lebreton d'avoir souligner que ce cher ministre ne visait (accusations subtiles)que l'inaction du syndicat et rien contre la gestionnaire de cette école !

Luc
160 millions pour des écoles non laiques, on devrait mettre ces fonds pour éviter la coupure dans la francisation !!!!!

France
Tellement facile de mettre ça sur le dos du syndicat! Peut-être que tu ne le savais pas Bernard Drainville mais prend tes responsabilités

Geneviève
En 21-22, la CSSDM était sous tutelle et personne n'a su ce qui se passait? Voyons...

André
Vraiment ridicule de voir un ministre dire haut et fort que les écoles doivent défendre la laïcité et dans la même minute défendre le droit du ministère de subventionner les écoles religieuses. On voit le malaise autour de la table.

Geneviève
Allez vous mentionner que les écoles privées ne reçoivent aucun élève à l'accueil et que les écoles publiques doivent tenir ça à bout de bras sans aucune subvention supplémentaire. Et que dès qu'un élève ne fait pas l'affaire au privé, on le renvoie dans le système publique.
Merci Julie Lebreton je t'aime dans tes questions

Claudie
Mais qu’a fait le centre de services scolaire de Montréal pendant tout ce temps ? Les postes viennent avec une imputabilité. Pas seulement avec un statut.

Michel
Le ministre Drainville se trompe. Ce n’est pas le rôle du syndicat de superviser les enseignants, ni de les sanctionner. C’est plutôt le rôle des directeurs d’école. Vraiment étonnant qu’il ne fasse aucune remarque au sujet des directeurs d’école qui n’ont pas bien fait leur travail.

André
Cette entrevue expose encore une fois les dysfonctionnements dans ce ministère et voir un ministre qui trimballe le même discours: tout va bien madame la marquise.

Muriel
En Ontario il y a des écoles publiques et privées mais contrairement au Québec le privé en Ontario c’est 100% privé pas un seul denier publique ne subventionne et ils doivent aussi suivre les programmes provinciaux.

Sophie
C’est facile de dénoncer, de faire une plainte au ministère de l’éducation, disait-il. Il parle à travers son chapeau. Guy A. l’a confirmé après vérification, c’est impossible.

Pascale
J’ai j’ai j’ai… il en a fait des choses! Et il ne parlera sûrement pas contre les écoles privées: il y envoie ses enfants. Désolé mais de l’entendre dire que les gens qui travaillent dans les écoles devraient comprendre qu’ils sont là pour les enfants, alors que l’an passé il a affirmé que l’important dans une ecole est d’avoir un adulte dans chaque classe, peu importe qu’il soit scolarisé ou non, me semble que les bottines ne suivent pas les babines.

Qu'en pensez-vous ?

Source: Monde de Stars