Felipe del Pozo dévoile un moment spécial qu'il a vécu avec les Backstreet Boys et il fête ses 35 ans de carrière
Un visage bien connu du showbizz québécois depuis de nombreuses années !
Le sympathique Felipe del Pozo est un visage bien connu du showbizz québécois et il fête désormais ses 35 ans de carrière. Felipe a notamment été l'attaché de presse d'Anne-Marie Losique pendant de nombreuses années. Il a également travaillé et collaboré avec plusieurs grands noms de l'industrie, dont Julie Snyder, ainsi que de nombreuses vedettes internationales telles que les Spice Girls, Madonna et les Backstreet Boys. J'ai eu la chance m'entretenir avec lui et il m'a raconté plusieurs anecdotes très intéressantes sur son parcours, dont un moment bien particulier avec A.J. McLean des Backsreet Boys ! Je vous invite à lire notre belle discussion plus bas :
Cette année Felipe, tu célèbres 35 ans de carrière et tes 50 ans au Québec ?
Effectivement ! C’est une grande année et celle qui m’a beaucoup inspirée au travers de mon parcours, c’est ma fille, Alexina, qui est maintenant âgée de dix ans. Depuis qu’elle a quatre ans, plutôt que de me demander de lui lire un livre avant de se coucher, elle me demande de lui raconter des histoires que j’ai vécues. Elle veut toujours en apprendre davantage sur son papa, elle veut savoir ce que j’ai fait non seulement dans ma journée, mais aussi à ce que j’ai fait dans mon passé. Elle me questionne souvent sur mon travail, mais également sur mes amis, mes copines, mes relations et tout ça.
C’est elle qui m’a donc fait prendre conscience que j’ai commencé à 19 ans dans le milieu à l’époque. Durant mes études au cégep Édouard-Montpetit, j’ai eu l’occasion de collaborer avec les Disques Trafic comme assistant aux relations de presse. À l’époque, les Disque Trafic c’était une grosse maison de disque et c’était dans les années d’or de la musique au Québec.
Pour moi, ç’a été immense de travailler avec Daniel Lavoie pendant son grand succès « Ils s’aiment ». J’ai également pu travailler sur le premier album de Luc De Larochellière et le premier disque de François Pérusse. J’ai pu travailler avec Niagara et sur le disque de Nicola Sirkis, le chanteur d’Indochine. J’ai vraiment pu apprendre le métier là-bas et on a remporté le trophée Félix de la meilleure équipe de relation de presse. C’était vraiment plaisant, mais à cette époque, il y avait moins de technologies donc parfois, j’ai passé des nuits complètes à envoyer des fax, un à un, à la main.
Dans ces années-là, tu as également travaillé pour MusiquePlus ?
Oui ! Lorsque la chaine avait été lancée, j’avais été les rencontrer au premier MusiquePlus sur la rue Saint-Laurent. Puis, ç’a avait tellement cliqué avec Sonia Benezra ! Pour moi, en tant que jeune latino à l’époque, on n’avait absolument personne dans les médias et dans les personnalités au Québec qui parlait espagnol et surtout, qui assumait son côté latin. Donc pour moi, ç’a été une grande révélation et donc avec Sonia, on a vraiment cliqué immédiatement.
Quelques années plus tard, à mon retour de Paris pour faire des études, elle m’a invité à aller passer une entrevue avec Pierre Marchand pour le poste d’attaché de presse de MusiquePlus et j’ai finalement obtenu le poste. J’avais 24 ans puis je pense qu’à l’époque, j’étais l’un des plus jeunes attachés de presse en télé au pays et ç’a été une expérience complètement folle parce que le terme que MusiquePlus était un « laboratoire », c’était vraiment vrai ! Il y avait des gens de tous les âges et de diverses origines.
Récemment, j’en parlais justement avec mon père et c’est drôle parce qu’à l’époque, Ricardo Trogi avait son bureau juste en face de moi parce qu’il était en charge des publicités pour MusiquePlus. On était vraiment une superbe gang ! J’ai eu la chance de recevoir les Spice Girls, Madonna et les Backstreet Boys pour les 10 ans. C’était une période où MusiquePlus avait énormément d’émissions de télé donc il y avait une tonne de projets de productions locales, notamment avec Patrick Masbourian, Abeille Gélinas, Philippe Fehmiu, Varda et Anne-Marie Losique à ses débuts.
Toi et Varda, vous êtes des amis depuis longtemps ?
C’est tellement drôle, car moi et elle, on s’est retrouvés à MusiquePlus, mais on se connait depuis l’âge de neuf ou dix ans parce que je jouais au soccer avec ses cousins ! Donc on s’est finalement retrouvé là-bas ! À l’époque où nous étions à MusiquePlus, c’était les belles années de la rue Saint-Laurent. Moi, Varda et plusieurs autres personnes, on sortait parfois dans les soirées du Di Salvio.
Comment s’est déroulée ta rencontre avec les Spice Girls ?
Une des choses qui était le fun avec les Spice Gils, c’est que je pense qu’à ce moment, il s’agissait de l’un de leurs premiers séjours en Amérique du Nord. Elles sont venues à « Bouge de là » et moi je trouvais ça vraiment incroyable que la maison de disque, je pense que c’était Virgin à l’époque avec Pascal Brunet comme relationniste, puisse les recevoir à 22 h et qu’elles soient tous présentes.
Je trouvais que les filles étaient très humbles à l’époque, alors qu’elles étaient déjà des mégas stars en Europe et elles ont accepté de venir ici le soir. Elles ont chanté trois chansons, elles dansaient avec tout le monde, elles montaient sur les cubicules et elles se sont vraiment amusées avec Varda !
Tu as également rencontré les Backstreet Boys ?
Oui, et c’était pendant l’énorme succès des Backstreet Boys ! C’était tellement la folie que nous avions pratiquement fait fermer la rue Sainte-Catherine. Il y avait tellement de gens à l’extérieur que cognaient aux portes !
Mais malheureusement, ç’a été la fois où il y a eu une espèce de chaos puisqu’une des roues de l’autobus de tournée a frappé le pied d'A.J. McLean et on avait fait la couverture du Devoir avec ça ! Il y avait tellement gens et avec de nombreux gardes du corps donc c’était tellement intense ! Nous, on l’a su après, mais on a été très préoccupé par la situation. Des gens étaient arrivés des heures à l’avance, ils cognaient aux portes et ils tentaient d’entrer par l’arrière… c’était la folie !
Tu as également travaillé avec Julie Snyder ?
Par la suite, Julie Snyder m’a offert une belle opportunité et ça, j’ai trouvé que c’était génial, car c’était pour lancer Le Poing J. À l’époque, c’était un gros pari Le Poing J parce qu’ils voulaient vraiment en faire une espèce de talk-show à l’américaine de fin de soirée avec des prestations musicales et ça, c’était merveilleux ! Julie m’a donné le mandat de chercher et booker de grosses vedettes internationales, mais aussi ce qu’elle appelait « les personnages du showbizz québécois ».
Au fil des ans, je dirais que je n’ai jamais forcé, mais il parait que je me suis développé une image de « rocker » dans l’industrie de rock star ! (Rire) Je suis parvenu à développer des affinités particulières avec certains types de vedettes. Je suis devenu ami avec plusieurs d’entre elles et c’est ça que Julie aimait.
À l’époque, j’avais reçu de nombreuses grandes vedettes, dont Blondie, Bryan Adams, la femme de David Bowie… plusieurs grandes vedettes que venaient au Poing J lors de deux premières années quand c’était moi qui travaillais avec elles. Julie Snyder, c’était une personne très professionnelle quand je travaillais avec elle, mais elle n’avait que trente ans à l’époque et elle était productrice, elle avait sa boîte de production, elle avait ses employés, elle avait une pression énorme et en plus, on était en direct !
Donc oui, Julie voyait aux moindres détails, mais c’était simplement normal et n’importe qui aurait fait pareil parce qu’il y avait la pression de devoir toujours performer. Il faut aussi souligner que c’était une autre période où tout le monde poussait pour que ça fonctionne.
Une entrevue fort intéressante !
Mon cher Felipe, félicitations pour ces 35 superbes années de carrière !
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