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Sophie Durocher rappelle de ne pas aller trop vite concernant les allégations contre Philippe Bond
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Sophie Durocher rappelle de ne pas aller trop vite concernant les allégations contre Philippe Bond

«Ne faisons pas le procès d’individus sur la place publique.»

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Alors que le nom de Philippe Bond est sur toutes les lèvres depuis les révélations de La Presse, jeudi matin, Sophie Durocher signe le lendemain une chronique dans le Journal de Montréal où elle rappelle l'importance de ne pas aller trop vite en matière d'allégations. 

Jeudi, La Presse a publié une vaste enquête où huit femmes ont allégué avoir subi des inconduites sexuelles de la part de l'humoriste. 

Après Julien Lacroix et Gilbert Rozon, et maintenant Philippe Bond, Sophie Durocher se demain « à qui le tour ? Qui sera cloué au pilori la semaine prochaine ? »

« On a l’impression que le milieu artistique québécois fourmille de prédateurs », note-t-elle, en réitérant l'importance selon elle de ne pas faire « le procès d’individus sur la place publique ».

Sophie Durocher reste d'ailleurs « abasourdie » par les réactions du public à l'enquête de La Presse, qui, pour la plupart, condamnent déjà l'humoriste désormais déchu. 

« Comment ça, on devrait toujours croire "les victimes" ? Plus besoin d’enquête policière, plus besoin d’interrogatoire, plus besoin de procès ? Et comment fait-on la distinction entre des vraies et des fausses victimes, dites-moi ? », demande-t-elle. 

Elle rappelle que certaines plaignantes ont affirmé ne pas avoir été prises au sérieux par la police. Elle se demande pourquoi d'autres n'ont carrément pas porté plainte. « Les autres, qui ont gardé le silence, n’auraient-elles pas dû entamer des démarches, ne serait-ce que pour empêcher qu’il fasse d’autres victimes ? ».

Sophie Durocher décoche également une flèche à l'endroit du producteur de Tout le monde en parle, Guillaume Lespérance. Ce dernier a écrit sur Twitter jeudi qu'il savait depuis des années pour Philippe Bond et qu'il avait pris la décision de le refuser dans ses productions.

 La chroniqueuse cite l'un de ses amis avocats pour rappeler que les gens qui sont au courant pourraient également choisir de prendre la parole et dénoncer. 

Elle fustige néanmoins Thomas Levac d'avoir accusé haut et fort Philippe Bond de viol. « Dans un état de droit, personne ne peut impunément diffuser des accusations aussi graves », dit-elle. 

La chroniqueuse termine en encourageant les victimes de violences sexuelles à passer par les canaux de justice. 

Lisez sa chronique dans le Journal de Montréal en cliquant ci-dessous :

Lisez l'excellente enquête de La Presse en cliquant ci-dessous :

Et finalement, voyez la réaction de Philippe Bond à l'enquête le visant.