Radio-Canada annonce une bien mauvaise nouvelle à des employés
Une très mauvaise nouvelle
Monde de Stars
Alors qu'il y a quelques semaines, on apprenait que des compressions seraient à venir à Radio-Canada, le Journal de Montréal a révélé jeudi qu'une vingtaine de postes ont été abolis en télé et en médias numériques à la chaîne publique.
Ce sont 16,5 postes qui ont été abolis au web. Du côté de la télévision, quatre postes ont été éliminés.
Rappelons qu'il y a deux semaines, Le Devoir rapportait que Radio-Canada avait déjà mis à pied 21 personnes du département des communications et du marketing.
Avec les nouvelles coupes, c'est un total de 41,5 postes qui ont été abolis depuis le 1er janvier 2024.
C'est en décembre que la chaîne publique avait annoncé la difficile décision de devoir faire des compressions de l'ordre de 125 millions de dollars. Un total de 800 postes seront abolis dans les côtés français et anglais de la chaîne publique.
On ignore encore quelles sont les émissions et les formats qui seront affectées par les coupes. Mais le Journal de Montréal précise que ce serait la plateforme Mordu et ICI Explora qui sont touchées par ces compressions.
« En ce qui concerne Mordu, nous avons choisi de conserver ce qui attire le plus nos publics, à savoir la portion recettes, ainsi que quelques contenus connexes sur le site et les réseaux sociaux de cette plateforme. Mordu continuera d’exister, mais dans une formule simplifiée », a fait savoir le porte-parole de Radio-Canada, Marc Pichette, au quotidien montréalais.
Le Journal de Montréal a appris que les contrats de Loounie, de Geneviève O'Gleman et de Jérémie Jean-Baptiste ne seront pas renouvelés.
Du côté de la télé, l'émission On va se le dire, de même que d'autres, verront leur nombre d'épisodes revus à la baisse.
Le syndicat qui représente les employés de la chaîne publique déplore que les annonces des coupes soient faites petit à petit. « Ça contribue à alimenter chez les gens un climat d’inquiétude qui est malsain. Nous sommes encore incapables de savoir où s’en va la société d’État avec ça », explique Pierre Tousignant au Journal de Montréal.