Maxim Martin avertit Carey Price : ça va être « l'arrêt le plus difficile de sa carrière »
Il l'encourage à persévérer.
Monde de Stars
Après que Carey Price eut annoncé qu'il avait eu recours au programme d'aide des joueurs de la LNH et l'Association des joueurs pour vaincre ses problèmes de consommation, Maxime Martin a averti le joueur du Canadien que cette épreuve allait être parsemée d'embûches, rapporte TVA Nouvelles.
Rappelons que l'humoriste a déjà lui-même lutté contre des dépendances à la drogue et à l'alcool.
Mardi, Carey Price a fait une déclaration sur les réseaux sociaux pour révéler sa lutte contre ses dépendances.
« Au cours des dernières années, je me suis laissé sombrer dans un état de noirceur, dont il m’est devenu impossible de sortir sans aide », a-t-il dévoilé.
« Le mois dernier, j’ai pris la décision d’intégrer un centre de traitement pour usage de substances. Les choses avaient atteint un point où j’ai réalisé que je devais prioriser ma santé, tant pour moi-même que pour ma famille. Nous encourageons nos enfants à demander de l’aide quand ils en ont besoin, et c’était ce que je devais faire », a-t-il poursuivi.
Ainsi, il s'est absenté durant 30 jours, loin de sa famille et de ses collègues sur la glace.
« Carey Price en a fait des arrêts, il en a fait aux Olympiques, au championnat junior, il en a fait à tous les niveaux et là je pense que l’arrêt le plus difficile est celui qui s’en vient », avertit toutefois Maxim Martin. Il estime toutefois que le gardien de but est prêt à se prendre en main et à lutter contre ses démons.
« Quand tu es rendu là, c’est parce que tu es à boutte. On est souvent les derniers à l’avouer, ton entourage t’en parle, tes amis, je suis sur que quelques coéquipiers lui ont dû en parler, mais tu penses que tu es plus fort que le problème et tu vas t’en sortir tout seul et en plus quand tu es gardien de but du Canadien de Montréal et la pression qui vient avec », ajoute Maxim Martin.
« Quand tu as quelqu’un comme Carey Price qui s’ouvre aussi librement, honnêtement c’est des pas de géants qu’on vient de faire parce que ça prend ces gros noms-là pour qu’on vienne humaniser le problème et dire que ça peut arriver à tout le monde », conclut-il.