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Maripier Morin explique comment elle a failli tout lâcher le milieu médiatique
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Maripier Morin explique comment elle a failli tout lâcher le milieu médiatique

« J’étais en train de penser : “Peut-être qu’il va falloir que j’aille travailler au Tim Hortons éventuellement.” »

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Alors qu'elle vient d'annoncer un tout nouveau partenariat avec une entreprise de boissons sans alcool, Maripier Morin s'est confiée à La Presse sur la fois où elle a failli tout lâcher.

La comédienne et animatrice était au lancement de la gamme de boissons sans alcool Mox. Elle est également de retour en ondes. Dès le 21 août, elle sera à la barre de l'émission du matin sur les ondes de WKND 99,5 Montréal.

Lorsque le directeur des programmes de WKND, Benoît Simard, l'a appelée en février, Maripier Morin se demandait si son avenir professionnel allait finalement être dans les médias.

« J’étais en train de penser : “Peut-être qu’il va falloir que j’aille travailler au Tim Hortons éventuellement.” J’étais comme : “J’aurai fait deux films [ArletteLa chute de l’empire américain]. J’aurai eu une belle carrière.” Dans ma tête, j’étais rendue au point où j’avais l’impression qu’il fallait que je tire la plogue émotionnellement », raconte-t-elle à La Presse. 

« À un moment donné, se sentir à contre-courant, quand rien ne marche… Tout le monde a une limite. Je pense que j’avais atteint la mienne », ajoute Maripier.

D'ailleurs, elle pensait qu'elle n'obtiendrait pas le poste à WKND. Ainsi, elle a omis de mentionner à son amoureux, Jean-Philippe Perras, qu'elle allait passer l'audition secrète. « Je shakais », dit-elle au sujet de son audition, qui a finalement été concluante

« Je suis juste contente d’avoir la chance de faire le métier que j’aime. En thérapie, quand je suis arrivée, ils m’ont demandé : “Qu’est-ce que tu vas faire du reste de ta vie ?” Je n’ai jamais pleuré de même. Parce que je n’ai aucune idée dans quoi je suis bonne, à part communiquer, être curieuse et parler aux gens. Je n’ai pas d’études. Je vais faire quoi sinon ? », dit-elle.

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Source: La Presse