La journaliste de Radio-Canada en Russie Tamara Alteresco donne de ses nouvelles
Elle veut continuer sa couverture en Russie.
Monde de Stars
L'invasion de l'Ukraine par la Russie ne semble pas connaître d'accalmie au fil des jours. Et en Russie, Vladimir Poutine a interdit aux journalistes d'utiliser des sources qui ne viendraient pas de son gouvernement pour couvrir le conflit. Ainsi, plusieurs journalistes basés en Russie sont forcés de temporairement cesser leur travail.
C'est le cas de la journaliste Tamara Alteresco, correspondante en Russie pour Radio-Canada. Vendredi, la chaîne publique avait annoncé interrompre « temporairement » les activités journalistiques de ses employés sur place afin de préserver leur sécurité.
La Russie venait alors d'adopter une loi qui prévoyait l'emprisonnement pour quiconque partagerait des informations jugées « mensongères » sur l'armée russe.
« Dans ces circonstances exceptionnelles, afin d’assurer la sécurité de nos journalistes et de nos employés en poste à Moscou, nous suspendons temporairement nos activités journalistiques en Russie, le temps de clarifier la portée de cette nouvelle loi », avait annoncé Radio-Canada dans un communiqué.
Lundi, la journaliste a tenu à rassurer ses abonnés sur Twitter.
« D’abord, merci pour votre soutien.Savoir que notre travail fait œuvre utile me touche plus que vous pouvez l’imaginer. Nous sommes déterminés à continuer notre couverture en Russie. A la lumière des nouvelles lois , nous prenons un peu de recul, mais hâte de vous retrouver1/2 », a-t-elle d'abord écrit.
« Pour ceux qui m’ont posé la question sachez que toute l’équipe va bien ! Je me suis absentée temporairement de Russie , pour le travail entre autre. À bientôt à l’antenne. 2/2 », ajoute-t-elle.