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Monde de Stars

L'interprète de Rita Baga a déjà eu « une aversion » pour le monde des drag queens

Il se souvient qu'il avait certains préjugés.

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Jean-François Guèvremont a conquis le Québec dans Big Brother Célébrités. Toutefois, celui dont le double Rita Baga séduit les foules n'a pas toujours aimé le monde des drag queens, rapporte La Presse.

Le quotidien montréalais explique que la drag est un « accident de parcours » dans la vie de celui qui vient de la Rive-Sud. Tranquille et « cartésien », il estimait dans sa jeunesse que cet univers était associé à « la nuit, à la drogue, aux bars, et j’avais des objectifs professionnels très sérieux. »


Il avait cependant toujours eu une « fibre militante », en travaillant durant sept ans à Fierté Montréal. 

Mais alors qu'il étudiait au cégep, il s'est lié d'amitié avec un jeune homme qui se produisait en spectacle au Cabaret Mado, sous le nom de Célinda. 

« J’allais l’encourager certains soirs », se souvient-il, en ajoutant avoir finalement accepté de monter sur scène avec deux autres drags pour un numéro surprise pour souligner l'anniversaire d'une vedette du Village. 

« J’ai eu la piqûre tout de suite, dit-il. C’est libérateur ! Je n’aurais jamais pensé faire mes études à l’université le jour, et de la drag la nuit », confie-t-il à La Presse. 


Plus jeune, vers l'âge de 12 ou 13 ans, son père l'a questionné sur son homosexualité. « Je trouvais ça normal, mon frère est gai. Mais Jean-François n’était pas encore prêt à en parler », dit Gilbert Guèvremont, qui est allé voir son fils en spectacle au Cabaret Mado quelques années plus tard. 

« Rita m’a présenté à la foule. À la fin de la soirée, dans sa loge, toutes les drags sont venues me saluer, m’embrasser, et me faire des confidences. Je crois que c’est rare que des parents viennent voir leurs enfants dans des spectacles de drags. Je ne comprends pas ça ! Pour moi, aller voir Jean-François chez Mado ou accompagner mon plus jeune fils à l’aréna pour le voir jouer au hockey, c’est du pareil au même. Mes quatre enfants, c’est la chose dont je suis le plus fier dans ma vie ! », se réjouit le fier papa. 


Rita Baga continue son militantisme aujourd'hui. « Moi aussi avant, je trouvais qu’il y avait trop de lettres, qu’on ajoute sans cesse… LGBTQ2+. Or, il faut réaliser que derrière chaque lettre, il y a des gens qui ont longtemps été invisibles. Et si ces personnes désirent prendre leur place, pourquoi voudrais-je freiner ça ? Afin de garder mes privilèges d’homme blanc cisgenre dans la communauté ? Je ne crois pas que mon confort doit empêcher le bonheur des autres. »

Lisez le portrait complet ici


Source: La Presse