L’ex d’Elisabeth Rioux vient d’être envoyé en prison pour violence conjugale
DERNIÈRE HEURE: Il vient tout juste de recevoir sa sentence
Monde de Stars
Accusé d'avoir mené des actes de violence sur son ex-conjointe Elisabeth Rioux, Bryan McCormick devra purger six mois en prison, rapporte Le Devoir.
La juge Nancy McKenna a entériné mardi matin la suggestion qui venait à la fois du procureur de la Couronne et de l'avocat de la défense, au palais de justice de Saint-Jérôme.
« Une période de détention ferme, on pense que ça envoie un message à la société : la violence conjugale n’est pas tolérée et les tribunaux n’hésiteront pas à répondre en imposant des sentences de détention », a ajouté la procureure de la Couronne Me Fanny Dubois-Grondin, dans des propos rapportés par le Journal de Montréal.
Bryan McCormick écope aussi d'une probation de trois ans. C'est en décembre dernier qu'il avait plaidé coupable à des accusations de voies de fait, menaces de mort et méfait dans un contexte de violence conjugale. Il avait également conclu une entente pour que les procédures sur d'autres accusations - agression armée, séquestration, harcèlement criminel et communications harcelantes - soient arrêtées.
Évitant ainsi un procès, il a également évité à la femme d'affaires Elisabeth Rioux de témoigner.
C'est en novembre 2019 que la violence aurait commencé au sein de leur couple, pour continuer après la naissance de leur enfant. Sur un an, McCormick aurait eu entre 13 et 15 épisodes agressifs. C'est finalement en septembre 2020 que la femme d'affaires a décidé de porter plainte à la police contre son ex-conjoint.
En septembre 2020, Mme Rioux aurait déclaré à son ex qu'elle préférait qu'ils prennent « du temps chacun de leur côté », chose que McCormick n'aurait pas acceptée, avant de saisir sa victime par les cheveux.
Il aurait ensuite commencé à l'étranger. « J’ai pu rien à perdre, donne-moi ton code de cell, j’vas te tuer si tu ne me donnes pas le code. » Il a ensuite écrasé la tête de la jeune femme avec son pied. « La base de lit a été détruite lors de cet événement », est-il écrit dans l’exposé consulté par Le Devoir.
Mme Rioux aurait alors réussi à demander de l'aide à une amie. Mais son ex l'aurait alors saisie par la gorge pour qu'elle ne soit pas capable de parler. Finalement, son amie est venue la chercher en compagnie de deux hommes pour l'aider à quitter la maison avec son bébé. Mme Rioux a ensuite porté plainte à la police le 29 septembre 2020.