Kim Clavel s'ouvre sur son enfance passée dans un milieu plus pauvre
« Le frigo était presque vide, mais nous étions heureux. »
Monde de Stars
Si Kim Clavel est aujourd'hui championne du monde WBC des mi-mouches, elle n'a pas toujours roulé sur l'or. En entrevue au Journal de Montréal, elle s'est confiée sur son enfance et sa famille moins nantie.
Alors qu'elle n'avait que 6 mois, ses parents se sont séparés. Elle a été élevée par sa mère, Linda. Mais son père était aussi présent dans sa vie.
« J’avais à peine 5 ans lorsque j’ai ouvert la porte du frigo qui était presque vide, et, en la regardant, je lui ai dit que j’étais tout de même heureuse avec elle. Maman s’est mise à pleurer », a-t-elle raconté.
« Nous n’avions pas beaucoup d’argent, mais les soirées au lac Opéra, que je partageais avec ma mère et ma sœur assises sur une roche autour d’un feu en dégustant des hot-dogs, c’était aussi beau que d’aller dans les grands restaurants », a-t-elle ajouté au sujet de ses souvenirs d'enfance.
Mais même si elle n'a pas roulé sur l'or, elle a tout de même eu la possibilité de découvrir tôt les sports de combat. « Pendant sept ans, j’ai fait du taekwondo, car ma mère trouvait que j’avais beaucoup trop d’énergie, et cela m’a permis entre autres d’apprendre le respect envers les gens », raconte Kim Clavel.
À ses débuts en boxe, Kim Clavel a également eu des problèmes d'argent et peinait à payer son essence.
« Je devais mentir à Stéphane en lui disant que je ne pouvais pas aller à l’entraînement, car je devais travailler. Cependant, en réalité, je n’avais pas assez d’argent pour payer de l’essence pour ma voiture », se souvient la boxeuse.
Elle n'avait pas peur de faire de petits boulots pour gagner sa vie.
« J’ai travaillé à trier les vidanges et nettoyer les fosses septiques. Cependant, j’ai failli mettre fin à ma carrière lorsque mon doigt est demeuré coincé sous un compresseur utilisé pour faire des écrans de cinéma », explique Kim Clavel.
Elle a d'ailleurs un message inspirant pour les jeunes filles qui la suivent. « Ne craignez jamais de prendre votre place dans la vie, mais surtout de travailler pour y arriver. »