Julie Snyder et Pénélope McQuade répliquent à la poursuite déposée par Gilbert Rozon
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Monde de Stars
La Presse révèle ce matin que les deux animatrices ont demandé à la Cour de retirer la poursuite pour diffamation de Gilbert Rozon dans le cas d’un abus de procédures.
Julie Snyder et Pénélope McQuade ont décidé plus tôt cette semaine de répliquer à l’ancien président de Juste pour rire qui leur réclame 450 000$ pour atteinte à sa réputation. En septembre 2020, les deux femmes avaient discuté de leurs expériences personnelles avec Gilbert Rozon lors du talk shaw de Julie Snyder à Noovo.
Aujourd’hui, les deux animatrices affirment que ce que tente de faire l’homme d’affaires est une tactique qui relève de la poursuite-bâillon. C’est la première fois au Québec qu’une accusation de la sorte est stipulée dans un tel contexte révèle La Presse.
« Cela en fait un cas qui pourrait faire jurisprudence. En général, ces requêtes sont utilisées par des groupes de citoyens, ou des organismes communautaires, qui s’élèvent contre les poursuites en diffamation déposées par de grandes entreprises à leur endroit. » explique le quotidien.
Dans leur demande, les avocats de Julie Snyder expliquent que « La réclamation exorbitante de Gilbert Rozon n’a pour objectif que d’intimider, de réduire au silence et de museler les défenderesses, qui, comme plusieurs autres femmes, ont eu le courage de dénoncer publiquement ses comportements inadmissibles ».
La poursuite en diffamation de Rozon a donc un effet de bâillon sur « toute autre victime qui serait tentée de les imiter dans le cadre du mouvement collectif de dénonciation des inconduites sexuelles [et ont] un effet paralysant sur les victimes de violences sexuelles. Les victimes s’autocensurent de peur d’être poursuivies » surenchérissent les avocats de Pénélope McQuade.
En 2017, Julie Snyder avait dénoncé les inconduites sexuelles de la part de Gilbert Rozon. « Dans le cadre de cette demande pour abus de procédure, Julie Snyder a d’ailleurs rédigé une déclaration sous serment relatant l’agression sexuelle dont elle dit avoir été victime de la part de Gilbert Rozon. » explique le journal La Presse.
Contacté par le quotidien, l’homme d’affaires à seulement expliqué qu’il « laisse la justice faire son travail ».
Nous vous invitions à lire l’article complet du journal La Presse.