Julie Ringuette explique pourquoi elle a été forcée de prendre une pause cet hiver
Elle a vécu de nombreuses épreuves en même temps.
Monde de Stars
L'hiver a été particulièrement difficile pour Julie Ringuette. La comédienne et animatrice a été forcée de prendre une pause, et même de chercher l'aide d'un professionnel en santé mentale, a-t-elle confié au magazine 7 Jours.
« J’ai eu un gros hiver... Nous avons eu un dégât d’eau, mon bébé a été malade. Tout nous est arrivé! Pour être certaine de pouvoir animer le gala Célébration, j’ai fait très attention de ne pas contracter la covid. Que ce soit à la radio ou avec les enfants à la garderie, j’ai tellement pris de précautions pour ne pas tomber malade... Le lendemain du gala, je suis allée conduire mes filles à la garderie, ce que je n’avais pas fait pendant deux semaines pour éviter les contacts. Deux heures plus tard, on m’appelait pour me dire qu’il y avait un cas confirmé. Nous avons été malades... Cela a duré 12 jours. J’ai mis du temps à m’en remettre. Je suis jeune, en forme et triplement vaccinée, mais mon niveau de fatigue était extrême », a-t-elle expliqué.
Sa famille a également dû passer un mois et demi loin de sa maison, après un dégât d'eau.
« Nous avons été évincés puis relocalisés dans une maison après-sinistre. Nous y avons vécu un mois et demi, le temps qu’on fasse les rénovations de notre maison. Nous sommes de retour depuis un mois et les travaux viennent de se terminer. La séquence radio, gala, covid, dégât d’eau a été plutôt ordinaire... (...) Le bébé a 16 mois. J’ai déménagé bassinette, chaise haute, etc. J’ai dû verrouiller les armoires, mettre des barrières, adapter l’environnement pour elle. C’était un vrai déménagement! Sam aura bientôt quatre ans. Entre-temps, ma petite, Èva, a été malade. Elle a fait des otites à répétition. Sept au total. Èva sera probablement opérée: on lui installera des tubes dans les oreilles. Je sais donc que le cauchemar des otites sera terminé. Entre-temps, ç’a été dur physiquement et mentalement. Pascal travaillait, moi aussi. J’ai donc pris une pause. J’ai été en arrêt de travail pendant quatre semaines. Même malade, je devais m’occuper des enfants. Nous ne pouvions voir personne ni envoyer les enfants à la garderie. Nous n’avions pas d’aide. Il a fallu que j’arrête de travailler. »
C'est donc à ce moment qu'elle a décidé de consulter. « Je n’ai pas eu le choix. La liste de choses à faire était trop grande, la surcharge mentale était énorme. Avoir un bébé qui fait sept otites dans une année, ça veut dire qu’elle fait de la fièvre, que son nez coule, qu’elle ne dort pas la nuit. J’étais fatiguée. Il fallait que je voie quelqu’un pour me libérer, enlever un poids de mes épaules. J’ai constaté qu’il y avait aussi beaucoup de culpabilité accumulée. Je suis une maman qui travaille, je n’ai pas vraiment eu de congé de maternité, je ressentais donc beaucoup de culpabilité. J’ai décidé de consulter. Les gens pensent parfois que l’on consulte quand on est en dépression ou en burnout, mais ce n’est pas nécessairement le cas. Personnellement, je n’étais pas malade, mais j’avais besoin de me libérer l’esprit. Ça fait tellement de bien! On m’a aidée à prioriser ce que j’avais à faire. Pour le reste, j’ai laissé aller. Je suis une Wonder Woman. Je veux toujours tout faire. C’est souvent pour cette raison que ça pèse lourd », a-t-elle dit.
« Je ne l’ai pas fait de gaieté de cœur, mais il fallait un pilier à la maison. Je devais reprendre le contrôle. Je n’étais plus efficace nulle part », se souvient-elle.
Lisez son entrevue complète ici.