Guy Fournier affirme qu'il y a trop de diversité au sein des personnages dans les séries au Québec
Une chronique qui fait des vagues...
Monde de Stars
Il n'y a pas que Sophie Lorain qui fait des vagues ces jours-ci. L'actrice et réalisatrice, qui était de passage sur le plateau de l'émission Tout le monde en parle, avait déclaré se foutre de la parité homme-femme.
Il n'en fallait pas plus pour que l'auteur Guy Fournier profite de l'occasion pour en rajouter dans une chronique publiée dans le Journal de Montréal. Selon lui, il faudrait faire une meilleure représentation... du peuple québécois!
Sa chronique, intitulée Sophie Lorain ne pouvait pas mieux dire, va encore plus loin que les propos émis par Sophie Lorain, et décoche quelques flèches envers la programmation de Radio-Canada...
« Quand je regarde notre télévision, en particulier celle de Radio-Canada, je trouve que les gens comme vous et moi cèdent graduellement la place à des personnages marginaux et à des histoires qui sont le lot d’une minorité plutôt que le lot de la majorité, plus silencieuse que jamais », a-t-il écrit.
« Est-il encore possible de produire une fiction qui ne compte pas un gai, une lesbienne, un bisexuel, un transgenre ou un queer? Chaque auteur se croit obligé d’écrire au moins une scène où deux femmes ou deux hommes s’embrassent », a-t-il poursuivi en n'hésitant pas à se rallier aux opinions émises par le commentateur français controversé Éric Zemmour.
« Si on suit le commentateur Éric Zemmour, on finit par se convaincre que les Français, tout comme nous, deviennent des étrangers dans leur propre pays », a comparé Guy Cloutier.
Pour ceux et celles qui ne sont pas familiers avec le personnage, rappelez-vous le plateau de l'émission On n'est pas couché, où Anne Dorval était invitée et avait cloué le bec au commentateur au sujet de ses idées par rapport au Québec.
Guy Fournier regrette visiblement l'époque des téléromans comme La famille Plouffe et Cormoran. Il ne s'est pas gêné pour écorcher l'émission Unité 9, dont l'histoire se passe en prison, n'aime pas trop qu'on aborde le sujet de la santé mentale dans la comédie Trop, et semble trouver que le couple de lesbiennes formé par les personnages interprétés par Élise Guilbault et Sophie Prégent dans Cheval-Serpent n'est pas trop représentatif de la réalité des Québécois.
« Est-il encore possible de produire une fiction qui ne compte pas un gai, une lesbienne, un bisexuel, un transgenre ou un queer? Chaque auteur se croit obligé d’écrire au moins une scène où deux femmes ou deux hommes s’embrassent. La mode, la parité, l’obligation plus ou moins avouée de mettre en scène des personnages marginaux ou issus d’une minorité conduisent nos créateurs dans un cul-de-sac. », a-t-il poursuivi.
La maladie mentale et l'homosexualité sont pourtant la réalité de millions de Canadiens. Le site En Vedettes rapporte que ce sont près de 1,5 million de personnes au pays qui souffrent de bipolarité, comme le personnage incarné par Virginie Fortin, dans Trop, et plus de 3,5 millions de personnes qui sont homosexuelles.
Que pensez-vous de l'opinion de Guy Fournier? Êtes-vous d'accord avec lui?