Fabienne Larouche dit le fond de sa pensée concernant l'absence de célébration de District 31 aux Gémeaux

Alors qu'elle était de passage, dimanche, à Tout le monde en parle pour la première émission de la saison, Fabienne Larouche a manifesté sa déception de ne pas voir District 31 être célébrée lors du dernier gala des prix Gémeaux.

Celle qui produit maintenant la nouvelle quotidienne STAT était sur le plateau de Guy A. Lepage pour bien sûr parler de l'émission qui remplace la série policière sur les ondes d'ICI Radio-Canada TÉLÉ. Mais elle a bien sûr été interrogée sur l'absence de commémoration de la fin de District 31, alors que la série a tenu en haleine le public québécois durant des années, avant de se terminer au printemps dernier. 

C'est d'ailleurs la série Nous qui a été sacrée Meilleure série quotidienne annuelle, plutôt que District 31, qui aurait remporté le prix une quatrième année de suite. 

« J’ai été surprise, évidemment, mais je n’ai aucun contrôle là-dessus [...] Maintenant, c’est sûr que Luc a attendu vingt minutes debout l’après-midi, et il a reçu son prix. Et quand je l’ai appelé à 5 h 30 le soir pour le féliciter, il était rendu à la maison en pyjama. J’ai été déçue pour lui. Pas nécessairement pour le prix de la Meilleure série annuelle, mais pour le fait que ça n’a pas été souligné. Ça s’est terminé dans l’indifférence », a-t-elle répondu.

Rappelons que Fabienne Larouche a déjà refusé durant des années d'inscrire ses productions aux Gémeaux, afin de modifier certaines règles à l'Académie. Guy A. Lepage a ensuite demandé à la productrice si elle comptait récidiver. 

« Ça se pourrait que j’aille dans Charlevoix [l’année prochaine]. Parce que c’est vrai qu’il y a sept ans, on a eu des réunions, il y a eu des réformes, et on a eu des promesses. Et là, ce que j’ai senti, c’est que ce n’était plus ça. Le message qu’on a eu, c’est que, maintenant, on va célébrer la qualité, pas les cotes d’écoute », a-t-elle répondu.

« Ça semble être une sorte de campagne électorale pour un petit groupe limité, restreint, qu’on appelle l’industrie. Si c’est ça, c’est quoi, l’intérêt? », ajoute la productrice.