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Monde de Stars

Des candidates de Si on s’aimait reprochent de ne pas avoir eu l’aide nécessaire face à leurs pensées suicidaires

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Un article particulièrement troublant a été publié dans Le Devoir ce samedi. On y apprend que Louise Sigouin, sexologue pour l’émission « Si on s’aimait », serait sous enquête de son Ordre professionnel des sexologues du Québec depuis plusieurs mois pour avoir failli à ses obligations.

Alors que plusieurs candidats reprochent à la sexologue d’avoir voulu faire passer les intérêts de l’émission et de la production avant leur bien-être personnel, plusieurs témoignages d’anciens candidats, recueillis par Le Devoir, sont particulièrement troublants.

En effet, ce ne sont pas moins de quatre anciens candidats de l’émission qui ont choisi de témoigner, sous couvert de l’anonymat à cause d’un contrat béton qui leur empêche de s’exprimer sur l’émission « à perpétuité ». Parmi ces témoignages, deux candidates avouent avoir eu des pensées suicidaires, tandis qu’une troisième expliquait arriver sur les tournages en pleurs.

C’est en effet le cas de « Nadine » (un nom fictif inventé par Le Devoir pour protéger ses sources) qui avoue arriver en pleurant tandis que la production lui mettait de la pression pour continuer son aventure.

« Ils m’ont dit qu’il fallait que je reste jusqu’à la fin. Je ne me sentais pas bien, j’arrivais en pleurant. On me disait : “Il faut que tu travailles sur toi, reprends-toi” » explique-t-elle au Devoir.

Face à ce témoignage, La productrice de Si on s’aimait, Anne Boyer, assure que « la production n’a fait pression […] pour que des participants continuent leur participation alors qu’ils ne souhaitaient plus le faire. […] Certains participants ont décidé de quitter l’émission […] et la production a tout à fait respecté ce choix », peut-on lire dans Le Devoir.

Des candidates de Si on s’aimait reprochent de ne pas avoir eu l’aide nécessaire face à leurs pensées suicidaires
Crédit photo : Capture d'écran de l'émission Si on s'aimait (La photo n'est pas en lien direct avec les témoignages)

Dans deux autres cas, les pleurs ont également été accompagnés de pensées suicidaires. En effet, l’expérience particulièrement drainante des tournages de Si on s’aimait, ainsi que l’image véhiculée des participants et les commentaires haineux ont été tellement intenses que plusieurs candidats ont pensés au pire.

« C’était tellement gros ce qu’ils présentaient de moi à l’écran. Mes pensées devenaient complètement irrationnelles. J’avais peur de sortir de chez moi et j’ai eu des pensées suicidaires » explique une seconde candidate.

En réponse à ces pensées noires, Le Devoir explique que la production offrait des séances avec Louise Sigouin. Un rappel est fait, d’ailleurs, que la sexologue n’est aucunement membre de l’Ordre des psychologues et n’a pas de permis de psychothérapeute, lui donnant les capacités reconnues pour s’occuper de patients en détresse psychologique comme celle-ci.

Des candidates de Si on s’aimait reprochent de ne pas avoir eu l’aide nécessaire face à leurs pensées suicidaires
Crédit photo : Capture d'écran de l'émission Si on s'aimait

Bien évidemment, une troisième candidate a expliqué au quotidien que Louise Sigouin « n’était pas en mesure de lui apporter le soutien dont elle avait besoin, et qu’elle faisait même partie du problème après tout ce qu’elle avait vécu ». Une phrase particulièrement poignante est alors cité dans l’article :

« Je criais à l’aide [à la production] et on ne m’entendait pas. Il y a tellement d’enjeux éthiques en dessous de ça. Les téléspectateurs ne sont pas conscients de ce qu’on vit. »

La production a tenu à réagir à ce passage de l’article en précisant avoir « toujours été très attentive et soucieuse d’offrir un soutien psychologique adéquat aux participants […] tant pendant qu’après l’émission. La production a déjà payé les frais de consultation en psychologie d’une participante qui désirait consulter une psychologue de son choix. Nous mettons vraiment toutes nos ressources au service de nos participants. C’est une priorité. »

POURSUIVEZ LA LECTURE : 

Louise Sigouin aurait failli à son code de déontologie et risque une plainte au conseil de discipline

Source: Le Devoir