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Monde de Stars

Anaïs Favron a reçu un important diagnostic qui a changé sa vie

« Je ne voulais pas avoir d’étiquette. »

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Alors qu'elle a toujours eu le sentiment d'être différente des autres, Anaïs Favron a récemment reçu un diagnostic qui a changé sa vie. Le magazine 7 Jours rapporte que celle qui se glisse parfois dans le rôle du Fou du roi à Tout le monde en parle a passé des tests qui ont confirmé sa douance, son haut potentiel intellectuel (HPI). 

D'emblée, elle estime que cette réalité vient avec son lot de défis. « La douance concerne quelqu’un qui a un quotient intellectuel plus élevé que la moyenne, mais qui a aussi de la difficulté à bien le gérer. Ça vient souvent avec une hypersensibilité au son et/ou à la lumière, des problèmes de justice, des difficultés dans les relations sociales... L’autisme Asperger est, par exemple, une douance avec de l’autisme. Un enfant qui a de la misère à lire et à écrire à l’école peut aussi être en douance, mais on va souvent passer à côté. Il y a beaucoup de gens doués qui ne finissent pas leurs études, parce que lorsqu’on ne rentre pas dans un moule, on pense juste qu’on n’est pas bon ni intelligent, et on décroche », a-t-elle résumé. 

Au départ, elle croyait être atteinte d'un trouble du spectre de l'autisme. « Personne ne s’en rendait compte, j’ai fait mon petit chemin. Je ne voulais pas avoir d’étiquette », a-t-elle ajouté. 

Dans son cas, Anaïs Favron a de la difficulté à être dans une foule, ou dans des endroits trop lumineux ou trop bruyants. « Je ne suis jamais sortie dans un bar, je n’ai jamais eu de Walkman. Je doute énormément, je fais beaucoup d’anxiété. J’ai peur de plein de choses, je suis hyper perfectionniste, et on sait qu’être perfectionniste n’est pas nécessairement une qualité. Parfois, je vais m’empêcher de faire quelque chose de peur que ça se passe mal. J’ai refusé des offres d’emploi de peur que ça ne fonctionne pas, j’ai été stressée toute ma vie pour plein de choses. Il n’y a pas deux doués pareils. En même temps, peu importe ce que j’essaie, je suis quand même bonne dans tout. J’observe beaucoup. Mais je n’ai jamais excellé en rien parce que je ne suis pas capable de ne faire qu’une seule chose », a-t-elle ajouté. 

C'est lorsqu'elle a parlé à une neuropsychologue spécialisée en douance du fait qu'elle croyait être autiste qu'elle a finalement pris la décision de consulter. Un diagnostic qui a fait tomber plusieurs de ses préjugés sur la douance. « Pour moi, la douance, ça évoquait des petits génies à l’école et ça venait avec un petit côté prétentieux. Mais ce n’est tellement pas ça ! Oui, j’ai un bon QI, mais je n’ai pas les émotions pour être capable de bien le gérer. Si j’avais su ça avant, j’aurais travaillé moins, j’aurais fait plus attention à moi, je ne me serais pas forcée à agir comme tout le monde. Aujourd’hui, je m’écoute plus, je me donne plus de chances. J’arrête de me taper dessus et de me juger. La douance joue beaucoup sur l’estime de soi, chose que j’ai réussi à contourner grâce à mes parents, au sport et à l’art. Le conseil que je donne aux parents d’enfants doués, c’est de les aider à trouver leur passion, peu importe ce que c’est », a-t-elle encouragé. 

Lisez son excellente entrevue complète ici.

Rappelons qu'Anaïs Favron coanimera une toute nouvelle émission, La langue dans ma poche.

L'année dernière, elle s'est également impliquée dans la fondation des Jeunes de la DPJ. 

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Source: 7 Jours