Affaire Éric Lapointe: « Le mal est déjà fait »
Il dénonce le traitement réservé au rockeur...
Monde de Stars
Après avoir plaidé non-coupable cette semaine à des accusations de voies de fait sur sa conjointe, Éric Lapointe doit maintenant mettre sa vie en veilleuse. Retiré de la radio et de la télé, le rockeur est en pleine période trouble et un chroniqueur bien connu du Journal de Montréal, Joseph Facal, s'est demandé hier si le traitement réservé à Lapointe était juste.
La présomption d'innocence existe-t-elle encore? Pas à l'extérieur de la cour, croit Joseph Facal, qui déplore le genre de procès public que subit présentement le chanteur.
"Le rockeur Éric Lapointe a été arrêté pour voies de fait contre une femme. On ne connaît ni les détails ni l’identité de l’autre personne. À ce stade-ci, il est normal qu’on ne sache pas. Y aura-t-il procès ? On ne sait pas davantage. Tout ce qu’on sait, c’est que Lapointe plaide non coupable. Mais les radios, strictement guidées par leurs intérêts commerciaux, retirent ses chansons des ondes. Et la présomption d’innocence ? demanderez-vous. Soyons sérieux, à l’extérieur de la bulle juridique, le mal est déjà fait." -Joseph Facal
Joseph Facal se demande aussi qu'est-ce qui arrivera si Lapointe est finalement blanchi...
"Si Lapointe est blanchi, sera-t-il compensé ? Recevra-t-il des excuses ? Je vous vois rigoler. Des penseurs « profonds » nous diront qu’il n’y a pas de fumée sans feu, ou que le passé du chanteur ne plaide pas pour lui. Quand ces grandes lumières se réclament du « progressisme », elles ajoutent le classique « les-filles-on-vous-croit-sur-parole ». On veut tellement être du bon côté de la morale qu’on ne s’embarrasse plus de ces vieilleries d’une autre époque, qu’on appelait jadis des faits et des preuves." -Joseph Facal
Dans son texte, le chroniqueur pourfend aussi la politique de "deux poids deux mesures" qu'il affirme observer chez les féministes dans ce genre de dossier, citant en exemple une professeure de philosophie féministe récemment suspendue de son travail pour un an en raison de harcèlement sexuel... mais qui bénéficie tout de même du soutien de plusieurs autres femmes se disant féministe.
"Une époque formidable, je vous disais. La justice dans toute sa beauté", conclut le chroniqueur dans sa chronique que vous pouvez lire au complet ici.