Serge Thériault n'est pas sorti de chez lui depuis six ans
Le comédien se tient loin des caméras et du reste du monde.
Monde de Stars
Après avoir connu le succès dans Ding et Dong, puis dans La petite vie, Serge Thériault a disparu du regard du public. Et pour plusieurs Québécois, la question se posait à savoir où le comédien et humoriste était bien passé. Un documentaire fait par Martin Fournier et Pier-Luc Latulippe tente de démystifier ce qui s'est passé pour Serge Thériault, qui souffre d'une grave dépression, rapporte Le Journal de Montréal.
Les deux documentaristes ont fait le documentaire Dehors, Serge, Dehors. Ils s'entretiennent avec des proches du comédien qui tentent de le faire sortir de son état depuis des années.
Les deux hommes voulaient au départ rencontrer le comédien en personne pour lui dire qu'ils admiraient son travail et réaliser un film sur lui. Toutefois, en 2019, ils ont parlé à sa conjointe, Anna. Ils ont ainsi appris que le comédien n'était pas sorti de chez lui depuis six ans à cause de sa dépression.
« Elle nous a dit que c’était impossible de rencontrer Serge. On a discuté avec elle et elle nous a parlé de sa vie, et de ce qu’elle vivait au quotidien. On l’a trouvée vraiment forte et très seule pour affronter cette situation. Après quelques rencontres avec elle, on lui a proposé de filmer son histoire parce qu’on était très touchés par son rôle de proche aidante », a expliqué Pier-Luc Latulippe au Journal de Montréal.
Toutefois, les deux hommes assurent que Serge Thériault était au courant du documentaire à son sujet. Il a même approuvé le projet, sous condition de ne pas être vu à l'écran. On aperçoit toutefois sa silhouette, et on l'entend parler brièvement à la fin du documentaire.
Mais le film se penche surtout sur les quatre personnes qui veillent sur le comédien, soit sa conjointe, leur fille et leurs voisins.
« Notre film porte sur les proches aidants. On a voulu filmer ces gens sur lesquels on ne met jamais la lumière parce qu’on trouvait que c’était important de montrer leur réalité », ajoute Martin Fournier au quotidien montréalais.