La blonde de Julien Lacroix brise finalement le silence sur les allégations qui visent son chum
Deux ans plus tard, elle s’ouvre finalement.
Monde de Stars
Deux ans après qu'un article du Devoir eut fait état d'allégations d'inconduites sexuelles et d'agressions de la part de Julien Lacroix, la blonde de l'humoriste, Maude Sabbagh, brise finalement le silence dans La Presse, mercredi matin.
L'article est une solide enquête menée par la journaliste Isabelle Hachey, du quotidien montréalais, et Marie-Ève Tremblay, du 98,5 FM.
L'article du Devoir contenant les témoignages de neuf femmes sur Julien Lacroix a été publié à minuit le 27 juillet 2020. La blonde de l'humoriste s'est écroulée après la lecture de l'article. « Mes jambes ont lâché », se souvient-elle à La Presse.
Elle avoue s'être demandé durant des jours « est-ce que, la personne avec qui je suis, c'est un monstre ? »
« Je ne comprenais pas. J’avais l’impression qu’il y avait un genre d’amalgame. On avait mis plein d’histoires dans le même panier pour faire un gros titre, pour que ça fesse », ajoute-t-elle.
La blonde de Julien Lacroix ajoute qu'elle n'a jamais cru que son conjoint avait agressé son ex, Geneviève Morin. « C'était deux personnes blessées qui n'auraient pas dû recoucher ensemble », croit-elle.
Elle est l'une des rares personnes de l'entourage de l'humoriste à ne pas l'avoir laissé tomber. « Tu le sais, que les gens se demandent : qu’est-ce qu’elle fout avec un violeur ? Parce que c’est rendu ça, sur les réseaux sociaux. C’est passé des inconduites dans des bars et au secondaire à “Julien est un violeur en série”, donc moi, je suis la blonde d’un violeur en série… », rapporte-t-elle.
Elle a connu son chum lorsqu'elle tournait un documentaire sur lui, avant de devenir son amoureuse. « Je n'ai jamais été témoin de violences sexuelles, mais il était désagréable. Il était super désagréable. C'était la joke de trop. C'était gênant », se souvient-elle au sujet des problèmes d'alcool de son conjoint.
Elle en aurait d'ailleurs parlé dans son documentaire, qui a été abandonné lorsque le scandale a éclaté. « Mais je savais que, dans son parcours, Julien allait foncer dans un mur lié à sa consommation d'alcool, c'était évident », souligne-t-elle, en précisant que l'alcool n’excuse rien, mais qu'il faut insister sur le contexte de « son background familial, l'anxiété, la santé mentale ».
Depuis, Julien Lacroix a fait une thérapie et il continue chaque semaine de prendre part à des réunions de jeunes hommes souffrant de dépendances à l'alcool et aux drogues. Il a également consulté des psychologues, des féministes, fait ses excuses à plusieurs personnes de son entourage. Mais malgré ses efforts, « il est complètement détruit sur les réseaux sociaux, par tout le monde », se désole sa conjointe.
« Dans cette histoire-là, on fait tout, sauf dialoguer. On s’acharne, on fesse sur quelqu’un et à travers lui, on fesse sur tous ses proches, mais personne ne se parle », déplore-t-elle.
Lisez l'excellent article de La Presse dans son intégralité en cliquant sur le lien ci-dessous :