Hugo Dumas démolit le gala de Québec Cinéma des prix Iris

Hugo Dumas n'a pas vraiment été impressionné par le Gala Québec Cinéma, qui remet les trophées Iris. Dans sa chronique publiée lundi dans La Presse, le chroniqueur estime qu'il « fallait une volonté d'acier » « pour ne pas zapper ou s'endormir ». 

La 24e édition du gala était « terne, ordinaire et ponctuée de malaises », a-t-il résumé pour ne pas que nous allions revoir les 2 h 10 minutes du gala. Hugo Dumas était également déçu des textes que devait dire Geneviève Schmidt à l'animation, alors qu'elle « pourtant si comique dans ses rôles à la télé ».

Niveau malaise, Hugo Dumas en a relevé plusieurs. « C’était gênant d’entendre autant de silence dans la salle après des blagues qui rataient leur cible. Les transitions entre les différents segments de la fête du cinéma québécois manquaient également de fluidité. Bref, ce fut un moment télévisuel pénible », ajoute Hugo Dumas.

Comme aucun film québécois nommé n'était une superproduction, Hugo Dumas estime qu'il aurait fallu rehausser le niveau du gala pour ne pas lasser les téléspectateurs. «  Hélas, les organisateurs ont erré et concocté une cérémonie sans pep ni punch. Après un numéro musical poétique qui mêlait souvenirs cinématographiques et Jean-Michel Blais au piano, le monologue d’ouverture de l’animatrice n’a pas été super efficace. Elle aurait pu se permettre plus de mordant, plus de piquant. Le reste des présentations de prix n’a pas volé très haut non plus », a-t-il dit. 

Toutefois, Hugo Dumas félicite les apparitions de l'animatrice, qui a été très drôle dans les vignettes de films chouchous. 

Il salue également l'hommage à Jean-Claude Lord, Rock Demers et Jean-Marc Vallée. « S’il y avait une chose à ne pas rater dans ce gala, c’était bien cette portion, qui a heureusement passé le test », a-t-il dit.