Hugo Dumas a vu la nouvelle série Mégantic et ça confirme ce qu’on pensait

« La fin du quatrième épisode (sur un total de huit) vous pulvérisera le cœur. Moi, j’ai cassé. Bonsoir, il est parti. Vraiment, c’est impossible de ne pas pleurer devant la détresse et l’horreur qu’ont vécues les habitants de Lac-Mégantic au milieu de la nuit le 6 juillet 2013, alors qu’un train rempli de pétrole brut a détruit leur centre-ville », rappelle-t-il. 

Il estime que la série est aussi touchante, car le public québécois avait suivi tous les développements de cette tragédie en temps réel sur les chaînes médiatiques et que les personnages qui inspirent la série sont réels et ont existé. Seuls les noms ont été changés, et quelques détails de leurs vie également.

Hugo Dumas précise d'ailleurs que la série est « pas mal plus étoffée et sensible » que des émissions comme Chicago Fire ou Station 19.

Les huit épisodes de la série mettront le projecteur chacun sur un personnage en particulier. Hugo Dumas y révèle aussi quelques informations. « Non, Mégantic ne montre pas la mairesse Colette Roy-Laroche, pas plus qu’elle ne s’attarde aux détails techniques de l’enquête sur les défaillances de la locomotive. Par contre, le conducteur du train de la mort, rebaptisé Tim Richards (Duane Murray), a droit à son épisode, le septième. Il s’appelle Tom Harding dans la vraie vie », précise le chroniqueur. 

Hugo Dumas souligne la force des dialogues et du scénario. Les âmes sensibles verront des cadavres brûlés et des victimes en feu qui crient de douleur et des scènes apocalyptiques. « Ça hurle de douleur, ça crie de désespoir, ça pleure abondamment et le train siffle toujours à la même heure », dit-il.

Mais le téléspectateur retiendra surtout le malheur qui frappe les personnages, auxquels il s'attache, plutôt que les côtés gore de la série.

Vous pouvez visionner la bande-annonce de la série en cliquant sur le lien ci-dessous :