France Castel s'ouvre à Deux hommes en or: «Laissez-moi être qui je suis!»
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Monde de Stars
France Castel était de passage à Deux hommes en or pour présenter son nouvel album. La grande femme voulait partagé son nouveau petit bijou. Avant de faire son album, elle doutait beaucoup de la pertinence de sortir quelque chose, à son âge.
«Je me demandais si la chanteuse avait encore quelque chose de pertinent à chanter. Je suis fière d'avoir dépassé quelque chose par rapport à moi, intérieurement.» dit-elle. En effet, elle se demandait si ça valait la peine de partager sa voix au monde entier, si sa voix méritait vraiment d'être écouté. Puis, elle a dépassé ces doutes là et a décidé de se lancer. Et ça a valu la peine.
La chanteuse a aussi expliqué qu'elle a eu une relation complexe avec sa voix. Elle a dit réapprendre à l'apprécier, car sa voix à son âge n'était plus comme celle de ses 20 ans.
«J'ai fait la paix avec ma voix, qui n'est plus celle qu'elle était il y a 46 ans.»
Elle a aussi expliqué qu'elle avait maltraité sa voix, qu'elle n'avait pas respecté ses limites. Maintenant, elle a appris à écouter son corps et les limites qu'il lui montre: «Je me suis maganée. Je n'ai pas respecté ma voix, je l'ai magané. J'avais une voix claire et limpide, mais je n'étais pas dans mon corps. Je n'étais pas dans ma voix. Ce n'était pas pas moi.»
France Castel indique aussi qu'elle a regretté de ne pas avoir respecté davantage son don sonore:
«À un moment donné, j'avais beaucoup de regret. D'avoir perdu ça. De ne pas avoir été fidèle à cet instrument là.»
Au cours de l'entrevue, France s'est aussi ouverte sur sa difficulté à s'affirmer. Elle a expliqué qu'elle voulait plaire à tout le monde, et que ça pouvait lui jouer des tours. En vieillissant, elle a néanmoins appris à davantage s'écouter:
«J'ai obéis à trop de choses, ça c'est sûr. Mais dans mon obéissance, elle est plutôt reliées à ce que la vie m'envoie comme expérience et à l'hônneteté rigoureuse de ''J'ai tu vraiment envie de faire ça?''»
En effet, c'était pire quand elle était plus jeune: «Moi j'obéissais. Je voulais plaire. Et puis j'ai fait ça beaucoup dans mon enfance.»
Mais elle termine l'entrevue avec un message d'espoir. Elle dit qu'elle a envie de s'assumer, dans sa diversité d'envies, de goûts, de curiosités:
«Laissez moi être qui je suis. Et moi, j'ai des goûts variés et une curiosité variée.»