Denise Bombardier critique publiquement Mike Ward pour les maisons pour itinérants qu’il a fait construire
Elle l'accuse de vouloir « refaire sa réputation ».
Monde de Stars
Après que les villes de Drummondville et Victoriaville eurent accepté les refuges en bois pour itinérants proposés par Mike Ward refusés par la Ville de Montréal, Denise Bombardier n'a pas caché son scepticisme face à cette bonne action de la part de l'humoriste.
Dans sa chronique publiée dans le Journal de Montréal, Mme Bombardier doute des intentions de Mike Ward, rappelant qu'il a déjà fait une blague sur Jérémy Gabriel et de sa maladie, le syndrome Treacher-Collins. Il avait ensuite gagné sa cause en Cour suprême, qui a tranché comme quoi la blague de l'humoriste ne constituait pas de la discrimination.
Mais, selon Mme Bombardier, parce que Mike Ward a fait de l'humour noir au sujet du garçon par le passé, sa générosité ne serait pas authentique.
« Compte tenu du fait que la décision de la Cour suprême fut prise avec une dissidence aussi serrée et qu’une partie très importante de l’opinion publique penchait en faveur du jeune Gabriel, on aurait pu croire que Mike Ward ferait profil bas durant quelques années. Or voici qu’il vient d’afficher une générosité publique à l’endroit des sans-abri, qui en cette période frigorifique souffrent mille morts dans la rue. Deux d’entre eux sont d’ailleurs décédés », écrit Mme Bombardier.
Elle ajoute éprouver un « malaise » devant l'initiative de l'humoriste. « Certains pourront croire à un procès d’intention, mais l’humoriste, qui a réussi à devenir la référence de nombre de comiques et qui ne recule devant aucune grossièreté ni vulgarité pour faire rire ses fans qui se défoulent à travers lui, me rend sceptique », croit-elle, accusant Mike Ward de vouloir se « refaire une réputation ».
« Mike Ward avec ses abris pour itinérants se prend donc pour l’abbé Pierre. Il ne lui reste plus qu’à recruter des disciples. Il aurait pu, par contre, choisir l’anonymat pour offrir son argent et ses abris aux itinérants. Mais qui l’aurait su ? Alors, quelle a été son intention réelle ? », conclut-elle.