Onde de choc dans la production d'Indéfendable et changement majeur en vue de la 2e saison
Tous les détails ici
Monde de Stars
Nouvelle majeure pour les fans de la série Indéfendable. On apprend, dimanche, que la scénariste principale de la série ne sera pas de retour pour la deuxième saison.
C'est le chroniqueur télé de La Presse, Hugo Dumas, qui dévoile les jeu de coulisses dans sa chronique publiée dimanche. Contrairement à District 31 qui était scénarisé de main de maître par Luc Dionne ou STAT qui est écrite par Marie-André Labbé, Indéfendable est créé grâce à une dizaine d'auteurs et c'est Nadine Bismuth qui en était la scénariste principale.
Mais suite à une décision de l'équipe de production, elle ne sera pas de retour pour la deuxième saison.
Voici un extrait de l'article que l'on vous suggère fortement de lire en intégralité sur le site de La presse:
« Un petit bouleversement a secoué l’équipe d’auteurs d’Indéfendable cet automne, me rapportent des taupes bien informées. À la mi-octobre, la scénariste principale de la série quotidienne de TVA, Nadine Bismuth, a été écartée de l’écriture de la deuxième saison. Raison invoquée : restrictions budgétaires.
La productrice Izabel Chevrier de chez Pixcom occupera dorénavant cette fonction vitale pour la création des futures intrigues. « Je ne souhaite pas commenter davantage. Je vais très bien et j’ai depuis replongé à temps plein dans mes projets personnels, dont l’écriture de la deuxième saison d’Un lien familial », m’a confié Nadine Bismuth. »
Parmi les critiques formulées contre la série, l'un de celles qui revient le plus est le fait qu'Indéfendable donne une « trop » bonne image aux avocats de la Défense et que les « vrais » procureurs du DPCP n'apprécient pas particulièrement que tous ceux qui sont présentés dans la quotidienne de TVA sont colériques, incompétents ou désagréables.
Voici ce que rapporte Hugo Dumas:
« Selon mes infos, le point de vue procriminaliste d’Indéfendable déplaît aux « vrais » procureurs de la Couronne, que le feuilleton dépeint comme des avocats hargneux, colériques, vengeurs et incompétents.
Jusqu’à présent, c’est bien vrai, les procureurs aux poursuites criminelles et pénales d’Indéfendable — les fameuses « couronnes » — ont perdu presque tous leurs procès devant les criminalistes rusés Léo Macdonald (Sébastien Delorme), André Lapointe (Michel Laperrière) et Marie-Anne Desjardins (Anne-Élisabeth Bossé). »
On aura donc une nouvelle direction pour la deuxième saison d'Indéfendable qui sera diffusée l'automne prochain. D'ici-là, les tournages de la première saison se sont terminés il y a quelques semaines.
Voici un extrait de l'épisode qui sera diffusé lundi, sur les ondes de TVA:
On a fait notre choix entre STAT et Indéfendable
Voilà maintenant près de trois mois que Radio-Canada et TVA ont lancé leur nouvelle quotidienne diffusée à 19 heures du lundi au jeudi, dans la case-horaire qui était dominée outrageusement par District 31, au cours des six dernières années.
On doit tout d'abord dire qu'on suit religieusement les intrigues de STAT et d'Indéfendable et qu'on est ébahis par la qualité des émissions qu'on réussit à produire au Québec avec des budgets qui n'ont rien à voir avec ceux qu'on trouve aux États-Unis et ailleurs dans le monde.
Mais maintenant qu'on a eu le temps de découvrir les personnages principaux et les premières intrigues majeures, on arrive à un constat: à nos yeux, Indéfendable est de loin la meilleure série des deux.
Qu'est-ce qui fait la différence? Le jeu des acteurs nous a beaucoup plus impressionné du côté des avocats de Lapointe & MacDonald que des professionnels de la santé de l'Hôpital Saint-Vincent. C'est quand même plus facile de s'identifier à des causes judiciaires qui pourraient nous arriver à tous qu'à des termes médicaux et des pathologies rares.
Le domaine de la santé est un univers fascinant et de nombreuses séries télévisées ont maîtrisé l'art de nous faire découvrir la médecine sous un nouveau jour, mais pour l'instant, les intrigues du palais de justice viennent un peu plus nous chercher.
Des deux côtés, les personnages principaux livrent la marchandise et autant Suzanne Clément (STAT) que Sébastien Delorme (Indéfendable) prouvent que la production a eu raison de leur faire confiance en portant sur leurs épaules une série avec autant de visibilité.
Même chose pour Patrick Labbé, Geneviève Schmidt et Lou-Pascal Tremblay chez STAT, tout comme Anne-Élisabeth Bossé, Michel Laperrière et Mathieu Baron du côté d'Indéfendable. Autant du côté de Radio-Canada que de TVA, on a misé sur une distribution cinq étoiles et le noyau dur de personnages principaux est très réussi.
Petit aparté: on doit dire qu'on trouve ça assez drôle de voir autant de comédiens de District 31 à l'écran dans les deux nouvelles séries de l'heure. Disons qu'on n'est pas trop déboussolés lorsqu'on voit Mathieu Baron, Virginie Ranger-Beauregard, Patrick Labbé, Geneviève Schmidt et Sébastien Delorme à l'oeuvre, du lundi au jeudi à 19 heures..!
Mais c'est réellement au niveau des personnages secondaires que la différence nous apparaît la plus grande. Dans Indéfendable, on a eu droit à des performances exceptionnelles de la part d'Hubert Proulx et Christian Bégin, notamment, et personne ne sonne faux.
On ne peut pas en dire autant du côté de STAT. Bien sûr, les patients défilent à une vitesse impressionnante et ce n'est pas évident pour des comédiens qui ne sont là que pour un épisode ou deux d'embarquer dans le train et d'être à la hauteur. Mais on doit dire que c'est arrivé à plusieurs reprises depuis le début de STAT qu'on a été un peu mal à l'aise devant le jeu très inégal des acteurs.
Au niveau de la profondeur des intrigues et des personnages, on doit également donner un léger avantage à Indéfendable, jusqu'à présent. Les téléspectateurs ont trouvé que le procès de Pierre Poirier traînait un peu en longueur lors des premières semaines, mais on peut dire que ça en valait la peine. L'épisode 16 lors duquel on a assisté au dénouement du procès et à un revirement complètement inattendu a été l'un des moments de télévision les plus forts depuis le début de l'année.
Et c'est sans parler de toutes les invraisemblances dénotées du côté de STAT par des professionnels de la santé depuis quelques semaines. Mais ça, c'est une autre histoire! Oui, on le sait que c'est une fiction et pas un documentaire.
On va continuer de suivre les deux séries avec attention et on ne lance pas la serviette pour STAT, loin de là. Mais jusqu'ici, on doit dire que pour nous, c'est Indéfendable qui l'emporte.
On l'a déjà écrit, mais on le répète: la meilleure des nouvelles dans ce débat c'est de sentir à quel point le public québécois est à l'écoute et impliqué émotivement dans ces deux nouvelles séries à grand déploiement. Il y a de nombreux débats sur la vitalité de la culture québécoise, mais c'est indéniable qu'il y a un intérêt immense de la part de la population envers notre télévision.
Et ça, c'est une excellente nouvelle!