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Monde de Stars
On a assisté au moment le plus déchirant de la saison de Tout le monde en parle
Tout le monde en parle  

On a assisté au moment le plus déchirant de la saison de Tout le monde en parle

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On a eu droit à une excellente édition de Tout le monde en parle, dimanche soir, alors que Guy A. Lepage et sa co-animatrice Anaïs Favron ont reçu plusieurs invités au coeur de l'actualité, dont Samian, Christine Beaulieu et Fabrice de Pierrebourg.

Mais les moments les plus forts de l'émission sont survenus lorsqu'il a été question de la guerre en Ukraine. Et le témoignage du hockeyeur Eliezer Sherbatov, qui se trouvait en Ukraine lorsque les bombardements ont commencé et qui a miraculeusement réussi à fuir le pays, a été particulièrement poignant.

L'homme de 30 ans, possédant la double nationalité canadienne et israélienne, raconte qu'après n'avoir reçu qu'un courriel automatisé du gouvernement canadien lui suggérant de se réfugier dans un abri anti-bombes, il a réussi à avoir la confirmation par le gouvernement israélien que quelqu'un l'attendrait à la frontière ouest du pays. 

Seul problème: il devait pour s'y rendre franchir 1200 kilomètres et seul un train faisait le voyage.

« Notre train était en retard de quatre heures, et une personne militaire qui travaille en communication à Mariupol appelle mon coéquipier. Lui aussi était supposé prendre le train. Son téléphone, moi je suis assis devant lui, je suis prêt à prendre le train, et on reçoit l'appel, 30 minutes avant. Et la personne dit: n'y va pas. Parce que les trains se font mitrailler. Vous allez mourir. 

Mon coéquipier raccroche et me dit: je ne veux pas mourir, je ne vais pas y aller. Mais toi vas-y. Tu peux y aller. On avait une chance sur deux. Et c'est là que j'ai appelé mon père pour me rassurer. J'appelle mon père et c'était une décision quitte ou double: je reste ou je pars. J'appelle mon père, je lui explique la situation et c'était la première fois que j'entendais mon père...cinq secondes de soupir et d'attente.

Mon père c'est un protecteur. Nos pères c'est les personnes qui nous rassurent. Surtout un père qui vient de l'union soviétique, un père fort. Et pendant cinq secondes je n'ai rien entendu. Et il y a eu un soupir... »

À ce moment, Eliezer Sherbatov prend une longue pause, visiblement dépassé par ses émotions. 

« Les cinq secondes ont passé. C'était les cinq secondes les plus longues de ma vie. Mais il s'est repris et m'a dit si Dieu le veut, le train va venir. Même s'il se fait mitrailler, même s'il est en retard. Si Dieu le veut c'est parce qu'il veut que tu rentres dans ce train et que tu te rendes là où l'ambassade t'attend. 

Dans le train, je me sentais dans la Deuxième guerre mondiale. C'était tout noir, on n'avait pas le droit d'ouvrir les lumières, on ne pouvait rien faire. On passait par trois villes où c'était des bombardements constamment. C'était dans la nuit, là où il y a le plus d'attaques des deux côtés. Je ne faisais rien, je ne bougeais pas, je tremblais. Je ne pouvais pas dormir parce que tu ne sais pas si tu vas te réveiller. 

Arrivé, tout le monde est rentré sans billet, c'était une jungle. Ce qu'on voit dans les films, je n'ai jamais pu croire que ça pouvait arriver en réalité. 

Voici un extrait de l'entrevue, qui a été publié sur le compte Twitter de Tout le monde en parle:

On vous suggère fortement de visionner l'entrevue en intégralité, ici, sur le site de Tout le monde en parle.

Source: Tout le monde en parle