Une journaliste de La Presse raconte son gros malaise avec Jean Leloup
Moment gênant...
Monde de Stars
Être journaliste comporte ses hauts et ses bas. Certains ont déjà été importunés alors qu'ils étaient en direct à la télé, d'autres se sont fait harceler par des internautes, et plusieurs... vivent des moments de malaise.
C'est le cas de plusieurs journalistes à La Presse, qui ont fait savoir aux lecteurs le moment où ils ont expérimenté le pire malaise de leur carrière.
Pour la journaliste culturelle Josée Lapointe, c'est en mai 2019 lors de la sortie d'un album de Jean Leloup.
« Pour la sortie d’un album surprise de Jean Leloup en mai 2019, sa maison de disque avait organisé une séance d’écoute avec le chanteur. Une douzaine de journalistes, des photographes, des membres de son équipe, nous étions au moins 25 personnes réunies dans une pièce du complexe d’art contemporain L’Arsenal, à Montréal », raconte-t-elle dans un article publié en fin de semaine.
« Il y avait de la fébrilité dans l’air quand enfin Jean Leloup est arrivé. Lui-même semblait survolté. Dès le début de l’écoute, il arpentait la pièce d’un bord à l’autre, demandant qu’on refasse jouer la première chanson parce qu’il trouvait que le son était trop faible – « Plus fort, plus fort ! » –, faisant ses propres back vocals. Il interrompait par moments la musique pour répondre aux questions », poursuit Josée Lapointe
« "Je jase souvent avec la mort. Tous mes disques en parlent. Je n’y pense pas plus qu’avant", nous a-t-il dit à un moment donné. C’est là que j’ai osé poser ma première question, quand même intimidée. "Et qu’est-ce que tu lui dis, à la mort, quand tu lui parles ?" Court silence », relate-t-elle au sujet de ce moment gênant.
« Attends un peu, pas tout de suite. J’ai envie de triper et j’ai encore plein de choses à faire. Des voyages, des belles choses à voir », lui a répondu le chanteur.
Mais Mme Lapointe en a rajouté une couche, malgré elle.
« J’ai ajouté alors, dans un silence compact : "Et des tounes aussi, il te reste des tounes à faire." Il m’a fixée longuement. Personne n’a dit un mot, j’ai senti que je rougissais, j’avais chaud. Ça y est, que je me suis dit, c’est foutu, il va tous nous planter là et ça va être de ma faute. Puis Jean Leloup s’est secoué un peu, comme s’il sortait d’un rêve. "OK, on écoute la prochaine chanson !" Je n’ai pas posé d’autres questions de l’après-midi », se souvient-elle.
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