Un des hommes qui a enlacé la journaliste de TVA contre son gré a été identifié et il s'excuse
Il s'excuse
Monde de Stars
La scène a révolté des centaines de milliers de Québécois au cours des derniers jours: deux hommes non masqués ont décidé d'enlacer la journaliste de TVA Nouvelles Kariane Bourassa sans son consentement, pendant qu'elle était en train de faire son travail lors d'une manifestation contre le port du masque, tenue dimanche à Québec. L'un des deux hommes en question a été identifié et il s'est entretenu avec Le Journal de Montréal.
Jean-François Mongrain est l'homme à gauche de la photo qui a fait le tour du Québec depuis dimanche. Il travaille au Ministère des Transports et assure qu'il ne connaissait pas Kariane Bourassa ni l'autre homme en question, dont il ne connaîtrait pas l'identité. Il était « sous le choc et au bord des larmes », lorsque Le Journal a été le rencontrer chez lui.
L'homme raconte qu'il pensait faire un « hug de fraternité » qui était spontané et il raconte même avoir défendu la journaliste devant d'autres manifestants agressifs, quelques minutes avant.
« Je n’étais pas là pour la narguer, c’était un geste de fraternité, je ne voulais pas que ça fâche, a-t-il affirmé en entrevue au Journal. Ç’a fâché, je me suis excusé, j’ai assumé. »
Il reconnait que son geste était déplacé et avoue même avoir reçu des menaces au cours des derniers jours.
« Je m’excuse, sérieusement. Je ne voulais pas la brimer, je voulais brimer personne. »
Il considère que son geste aurait pu être banal il y a quelques semaines, mais que tout a changé depuis la vague de dénonciations:
« Avec les dénonciations, on s’entend pour dire que ce qui aurait été banal avant, maintenant, c’est non, on est rendu fragile sur ça, ce n’est pas juste la COVID. »
Voici ce que Kariane Bourassa avait publié sur sa page Facebook, suite à l'événement:
« Ça peut sembler rigolo.....
NON.....un "câlin" non-désiré, n'est pas moins pire qu'une insulte ou que des menaces. Les femmes journalistes ne devraient pas avoir à faire leur travail en regardant constamment par-dessus leur épaule pour voir si quelqu'un va entrer dans "leur bulle", les toucher, les intimider...
Ces messieurs se trouvaient drôles, pour ma part, je trouve ça déplacé.
Surtout en temps de pandémie.
Surtout avec cette énième vague de dénonciations..... alors qu'on tente de sensibiliser les citoyens face aux agressions. »