Sophie Durocher prend la défense de Julien Lacroix et les internautes réagissent avec intensité

Après que Julien Lacroix eut annoncé plus tôt cette semaine son retour sur scène, Sophie Durocher a été l'une des rares personnalités publiques à se porter à la défense de l'humoriste déchu après avoir été visé par plusieurs allégations d'agressions sexuelles. 

Dans sa chronique publiée vendredi dans le Journal de Montréal, Sophie Durocher souligne le fait que cela fait aussi deux ans que l'humoriste a cessé de consommer de l'alcool. 

Selon elle, le nouveau balado de l'humoriste est un retour « sur la pointe des pieds ». « Mais pour certains, même ce timide retour dans l’espace public est trop tôt, trop gros et surtout, trop "au mauvais moment" », observe-t-elle. 

Sophie Durocher s'est aussi dit surprise d'une déclaration au Devoir d'une des victimes alléguées de l'humoriste. 

« Ce qui me frappe du retour sans complexes de Julien, c’est le timing et la conjoncture dans laquelle il s’inscrit. Johnny Depp a gagné son procès, l’avortement est interdit dans plusieurs États américains, et une femme du Salvador vient d’être condamnée à 50 ans de prison après la mort de son bébé à la naissance. Le backlash post-#Metoo est frappant et, pour moi, le retour de Julien s’inscrit dans une mouvance antiféministe internationale. Ça m’inquiète beaucoup », avait alors expliqué la jeune femme. 

Sophie Durocher se questionne sur la formulation du retour « sans complexe », étant donné qu'il ne fait qu'un balado devant 25 personnes et que les profits de la soirée seront versés à des organismes de bienfaisance. Elle se demande aussi pourquoi la victime alléguée a fait un lien avec le procès de Johnny Depp. « Et quel est le rapport entre un humoriste et comédien québécois qui n’a jamais été la cible d’une enquête policière et n’a jamais subi de procès et une cause de diffamation pour violence conjugale aux États-Unis ? », souligne-t-elle. 

« Qui décide quand et comment Julien Lacroix sera autorisé à réintégrer la société ? », conclut Sophie Durocher. 

On vous suggère fortement d'aller lire sa chronique en intégralité sur le site du Journal de Montréal :

Sur Internet, les commentaires sont mitigés. En voici quelques-uns :

« C'est ça au Québec tout le monde est juge et jury surtout envers les personnalités public . Aucune accusation n'a été porté , aucune plaintes à la police , juste sur les réseau sociaux !! Tellement facile de condamné »

« C est tellement décevant , car je le trouvais tellement drôle , mais maintenant , je suis juste dégoûter et aucune chance que j'encourage son retour. Les victimes méritent de la visibilité, pas lui »

« Ce qu il as fait est grave non pour un retour »

« C'est un humoriste libre de faire ce qu'il veut mais avec un tel métier, ce seront les spectateurs qui auront le dernier mot en choisissant de consommer ou non son contenu »

« Tant qu’à moi jamais. Assez dur d’avaler une rédemptions valables dans sont cas, les accusations étaient trop graves »