Sébastien Delorme est un homme changé grâce à Indéfendable et ce n'est pour la raison que vous croyez
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Monde de Stars
Depuis qu'il joue le rôle de Léo Macdonald dans la superbe série Indéfendable, Sébastien Delorme a avoué voir les faits divers de façon complètement différente.
En effet, lorsqu'il lit les journaux et s'informe sur les différents évènements tragiques, il voit et analyse les situations d'un oeil nouveau. Il a abordé la question avec le magazine 7Jours:
«Quand je lis une nouvelle à propos d’un accident de voiture, par exemple, j’ai une pensée non seulement pour la victime, mais aussi pour celui ou celle qui a causé l’embardée. Je me surprends à voir les deux côtés de la médaille, grâce aux causes que défend mon personnage.»
Ainsi, il se met aussi à la place des gens qui ont causé l'évènement. Il n'a pas seulement de l'empathie pour les victimes, mais pour ceux qui ont commis l'acte. Il faut dire que c'est une bonne nouvelle, car tout le monde mérite un peu de compassion.
«Les avocats de la défense ne représentent pas uniquement des criminels; bien souvent, ils accompagnent des gens ordinaires qui ont commis des erreurs. Les avocats de la défense font preuve de beaucoup d’empathie et d’humanité, car ça peut arriver à n’importe qui de commettre une gaffe», explique le comédien.
Ainsi, puisque son personnage est un avocat de la défense, il découvre par procuration tout ce que représente le fait de commettre un acte criminel. Il comprend que cela pourrait arriver à n'importe qui.
Ainsi, on peut voir que son rôle dans Indéfendable a de très bonnes conséquences sur sa vie personnelle. Cela lui a permis de grandir en tant qu'être humain.
Pour rappel, Sébastien a vécu un moment difficile sur le tournage d'Indéfendable il y a quelques jours.
Émi Chicoine, sa partenaire de jeu, explique le moment dans une vidéo partagée via les réseaux sociaux:
« À un moment donné, Sébastien ne répondait plus. Je me disais qu'il avait oublié son texte, mais c'était long. J'ose lui pousser sa ligne et il ne répond toujours pas. Je lève la tête et je vois qu'il était en sanglots. Il avait les yeux rouges. Finalement, on a pris une petite minute et il s'est fait apporter un mouchoir. Il était comme : "je m'excuse, je m'excuse [...] je n'étais pas censé aller là". Il se sentait mal. »