Polo des Frères à ch'val s’éteint à l’âge de 68 ans

Paul Bellemare, alias Polo des Frères à ch'val, s’est éteint à l’âge de 68 ans. C'est son frère, Pierre, qui a annoncé la nouvelle sur les réseaux sociaux.

Rappelons que l'artiste était atteint d’un cancer du poumon de stade 4.

Il y a peu de temps, il avait annoncé qu'il mettait fin à ses traitements et qu'il avait opté pour l’aide médicale à mourir.

« Aujourd'hui, notre frère bien-aimé s'est éteint, dans la paix et la sérénité, tenant la main de sa conjointe et de sa fille dans les siennes. Il laisse en héritage les très nombreuses manifestations de ses multiples talents, musicien, auteur-compositeur, peintre, acteur », peut-on lire dans une publication Facebook de son frère Pierre.

« Nous tenons à remercier vivement tout le personnel de l'unité des soins palliatifs du CHSLD St-Michel pour l'attention et le dévouement prodigués lors de son passage en cet établissement. Ayons une pensée émue pour notre Voisin d'en Bas, afin que son Grand Voyage vers les cimes infinies de l'Univers soit accompagné de notre amour », peut-on également lire.

Une publication qui a suscité une vague d'émotions.

« Mes sympathies Pierre a toi et ta famille »

« Mes douces pensées vers toi, vers vous. »

« Mes sympathies Pierre à toi et tous ceux qui le chérissaient »

« Mes sympathies... Tout mon amour vers vous. »

« Mes sympathies Pierre et ta famille Une étoile va briller de la haut »

Félix B. Desfossés lui a rendu un vibrant hommage sur Facebook.

« Après un long et courageux combat contre le cancer, Paul Bellemare, alias Polo des Frères à Ch’val, a choisi de partir par lui-même, entouré de ses proches. Avec le groupe Danger, dont il était guitariste et dont son frère Pierre Bellemare était chanteur, ils ont été le premier groupe québécois à recevoir l’étiquette punk. Leur unique album est paru la même journée exactement que celui des Sex Pistols, en octobre ‘77 », peut-on lire.

« J’ai interviewé Polo pour la première fois autour de 2005-2007 et, depuis, on se parlait une fois de temps en temps pour différents projets. Ses anecdotes, informations et archives autour des débuts du punk à Montréal étaient vraiment incroyables. Il m’en a tellement appris. Je lui dois beaucoup. Je continuerai de raconter son histoire », peut-on également lire.