Louis Morissette explique pourquoi il ne parle plus à Franco Nuovo depuis 2004
«Lui c'est un plein de marde»
Monde de Stars
S'il y a bien deux personnes à ne pas inviter au même barbecue, c'est Louis Morissette et Franco Nuovo. Les deux personnalités publiques se sont renvoyé la balle au cours des dernières heures, suite à une intervention de Morissette sur le plateau de La Soirée est (encore) jeune.
Tout d'abord, le comédien et producteur est revenu sur l'échec de sa série VIP qui, en 2004, avait été retirée des ondes après un seul épisode.
Voici un extrait de l'entrevue, diffusée sur les ondes d'ICI Radio Canada Première.
«VIP est arrivé en 2004, qui suivait le Bye Bye 2003 où j'avais fait le sketch de Séraphin Péladeau et après ça je m'étais fait mettre dehors de TVA. Il y avait un contexte très chargé et je m'étais fait payer pour rester chez nous tellement ils voulaient pas que je sois en ondes. Eux étaient chargés de beaucoup de colère; moi j'étais chargé de beaucoup d'amertume. J'ai été créer une émission qui s'appelait VIP qui critiquait le milieu artistique.
Véro venait de reprendre les Productions Guy Cloutier pour faire Novem et il n'y avait pas de nouveau projet. C'était le premier projet qui pouvait arriver en ondes. Moi je voulais faire CA, mais ils ont pris VIP à Radio-Canada. Et là le premier topo c'était que je partais avec un petit buisson portatif et j'essayais d'entrer dans la maison d'Occupation Double - qui en était à sa 1re ou sa 2e année - avec des magazines pour aller dire aux filles dans la maison tout ce qui se disait sur eux à l'extérieur. Donc, de fucker leur plan. C'était immensément baveux.
Voici l'entrevue intégrale, gracieuseté de nos amis chez RadioEGO:
Et là j'avançais et je me suis jamais fait arrêter. J'étais sûr que j'allais me faire arrêter par un agent de sécurité mais il n'y en avait pas. Je suis arrivé le balcon, ouvert le porte-patio et j'ai regardé le caméraman. Je rentre dans la maison, je vais aux deuxième, je donne les magazines aux filles et eux me voient sur les caméras de surveillance. Là ils m'ont sorti sur la tête, appelé la police, et là je m'en allais en dedans pour entrée par effraction...
Je suis revenu au bureau, j'avais le boss de Radio-Canada sur la ligne, le ministre du Patrimoine, l'avocat de Québécor...c'était vraiment rendu quatre coches au-dessus de ma tête.»
C'est à ce moment de l'entrevue que ça s'envenime.
«Et là Franco Nuovo avait écrit trois chroniques sur mon cas, le mangeux de marde... Lui c'est un plein de marde. Lui il savait toute l'histoire. À l'époque je lui parlais mais c'est la dernière fois que je lui ai parlé de ma vie. Il avait écrit une pleine page cette journée-là. Et j'ai vraiment fait: ok je ne m'en sortirai pas de celle-là. Donc là j'ai dit à mon patron: là on a le choix. La guerre vient de commencer, ils étaient beaucoup plus nombreux que je pensais de l'autre bord, et en partant je viens de manger une balle dans le genou. Là il y a deux affaires. Soit je continue et je meurs au bout de mon sang, ou je retourne à la maison, on panse mes plaies et je vais revenir dans une couple de mois.»
Franco Nuovo répond
Dans son émission matinale à Radio-Canada dimanche matin, Franco Nuovo a répliqué à Louis Morissette.
«Là monsieur Morissette s'est permis hier soir d'abord d'extrapoler complètement, j'irais même jusqu'à dire de mentir... Je veux bien me faire traiter, je veux bien me faire insulter, mais je veux pas me faire insulter en ondes à Radio-Canada devant mes collègues, avec mes collègues qui sont incapables de faire barrière à des insultes d'aussi bas étages...alors ça, je félicite pas Jean-Philippe Wauthier, je félicite pas cette gang-là, je trouve ça en-dessous de tout...quant à Louis Morissette, il devrait revoir l'histoire parce que... c'est pas tout à fait ce qu'il a raconté...» a dit Nuovo visiblement atteint pas la situation.
Voici l'extrait en question: