La productrice du film “La parfaite victime”, Denise Robert, révèle avoir été victime d’agressions sexuelles
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Monde de Stars
C’est une terrible nouvelle qu’on a lue ce matin dans La Presse. La productrice québécoise Denise Robert a brisé le silence dans une entrevue avec le journal et révèle avoir été victime de plusieurs agressions sexuelles.
Denise Robert est la productrice du film documentaire « La parfaite victime » réalisé par Émilie Perreault et Monic Néron. Le film met de l’avant plusieurs victimes de violences à caractère sexuel ayant porté plaintes et qui se retrouvent dans le difficile processus judiciaire. Elle produit également les films de son mari, Denys Arcand.
La productrice a donc brisé le silence ce matin et explique ses raisons personnelles pour s’investir dans le projet d’Émilie Perreault et Monic Néron. Voici un extrait issu de l’article de La Presse :
« "J’ai été agressée cinq fois. Et violée deux fois. De gros viols, [commis par] une personne extrêmement connue. Je me suis dit : personne ne va me croire", a-t-elle révélé jeudi à La Presse.
Elle affirme qu’elle avait seulement 5 ans lorsqu’elle a été victime d’un premier agresseur, un membre du clergé aujourd’hui disparu. Elle avait rencontré ce curé à Québec où son père faisait des études en théologie. Sa mère lui faisait porter de petites robes à crinoline, dit-elle, et l’homme mettait « ses mains, ses doigts, dans nos fesses ». Elle s’est confiée à sa mère, qui ne l’a pas crue.
"Après ça, il y a eu quatre autres fois [dont] une séquestration épouvantable", indique-t-elle avec émotion.
Lorsque La Presse lui a demandé si elle avait envisagé de porter plainte dans l’une de ces situations, elle a répondu : "J’ai eu trop peur." »
Le film « La parfaite victime » vient ainsi faire échos à cette terrible histoire personnelle alors qu’il présente plusieurs victimes d’agressions sexuelles ayant été délaissées par le système de justice.
« Voici enfin des visages sur les échecs du système de justice en matière d'agression sexuelle. Pendant trois ans, les réalisatrices Monic Néron et Émilie Perreault ont analysé et décortiqué le parcours de victimes qui ont choisi la voie judiciaire dans la foulée du mouvement #MoiAussi. En résulte une puissante remise en question des méthodes d'un système réfractaire aux changements. Les victimes ont-elles une réelle chance dans le processus de plainte criminel ? Elles ont assurément un point en commun : elles ont le sentiment de devoir être « parfaites ». Une enquête cinématographique dans l'espoir d'un véritable examen de conscience collectif. » explique le synopsis.
Nous vous invitons à lire l’article de La Presse en intégralité sur leur site internet.