La plus grande injustice de l'histoire de l'ADISQ a finalement été réparée dimanche soir!

Le Gala de l'ADISQ 2024 a sans contredit été la soirée des Cowboys Fringants et c'était à prévoir. Le Québec ne s'est toujours pas complètement remis du départ précipité de Karl Tremblay et c'était à prévoir que l'industrie profite du gala de dimanche pour récompenser le groupe qui a laissé sa marque sur notre culture depuis au cours des dernières décennies.

Les Cowboys Fringants ont été couronnés Groupe de l'année et leur pièce La fin du show a été sacrée Chanson de l'année. Mais c'est surtout lors de la remise du Félix remis à l'auteur ou compositeur de l'année que la plus grande injustice de l'histoire de l'ADISQ a finalement été réparée.

Quand on pense au répertoire québécois des trente dernières années, bien peu de groupes, de chanteuses ou de chanteurs ont réussi à créer autant de chansons qui ont su devenir des classiques et rejoindre toutes les générations. Que l'on pense à En berne, Les étoiles filantes ou L'Amérique pleure, pour ne nommer que celles-là, Les Cowboys Fringants ont su marquer à jamais à la culture québécoise.

Ils l'ont fait grâce à la voix unique de Karl Tremblay, bien sûr, mais aussi avec des mélodies accrocheuses et des textes qui vont droit au coeur. C'était donc une véritable anomalie que Jean-François Pauzé n'ait jamais même été nommé dans la catégorie du meilleur Auteur ou compositeur de l'année.

Mais dimanche, justice a finalement été rendue lorsqu'il a été couronné.

C'est quand même fou de penser que les Félix remportés dimanche soir portent à 29 le nombre de trophées remportés en carrière à l'ADISQ par les Cowboys fringants, mais que jamais le talent de Jean-François Pauzé n'avait été souligné dans cette prestigieuse catégorie. 

« Merci! Comme on dit, il était temps que j'écrive un bon disque! », a lancé avec une pointe d'humour Jean-François Pauzé en commençant ses remerciements. « Sérieusement, ça me fait très très très plaisir. Merci beaucoup pour cet honneur. Je voudrais remercier ces deux personnes qui me sont extrêmement chères, Jérôme et Marie-Annick », dit-il en pointant ses comparses des Cowboys montés avec lui sur scène « qui ont été mon premier public. Qui ont été, grâce à leur talent, ceux qui ont enrichi mes chansons et les ont toujours emmenées ailleurs.

Et également, je m'en voudrais de ne pas partager ce prix avec quelqu'un qui me manque énormément, mon bon vieux Karlo. Vous savez, dans mon improbable carrière d'auteur-compositeur, je n'ai eu qu'un seul interprète et c'en était tout un. Et c'est avec lui que je veux partager ça ce soir! »

Voici le moment en question:

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