Guylaine Tremblay décoche toute une flèche à la journaliste Nathalie Petrowski, à Tout le monde en parle
Une réplique qui n'est pas passée inaperçue
Monde de Stars
Guylaine Tremblay était de passage sur le plateau de Tout le monde en parle, dimanche soir, en compagnie de l'auteure Danielle Trottier, pour parler de la fin de la série Unité 9, qui se termine, après sept saisons. La série, qui aborde le sujet du milieu carcéral chez les femmes, a assurément été l'une des plus marquantes des dernières décennies, dans le merveilleux monde de la télévision québécoise.
Guylaine Tremblay a bien sûr parlé de son personnage de Marie Lamontagne qui lui a permis de toucher des millions de téléspectateurs à travers la province en rendant accessible et attachant un personnage de femme qui se retrouve derrière les barreaux. Au fil des saisons, le talent, la sensibilité et la justesse du jeu de Guylaine Tremblay ont permis à Marie Lamontagne de devenir l'un des personnages phares de cette série qui a réellement marqué son temps.
Mais c'est lorsque Guy A. Lepage l'a questionnée sur sa controversée association avec l'entreprise Sinorama que Guylaine a offert sa réplique la plus marquante. L'animateur lui a demandé si l'autodérision dont elle fait preuve depuis quelques mois n'était pas en fait parce qu'elle se sentait coupable.
«Non. Je ne me sens pas coupable. Moi, en dedans, je suis infiniment triste de ce qui est arrivé pour les gens. Heureusement, ils vont tous être remboursés. Mais tsé, quand tu penses aller en vacances... Moi, je viens d'un milieu modeste. Quand on allait en vacances, c'est parce qu'on avait économisé toute l'année et on y allait. Ça c'est l'affaire qui m'a profondément blessée et qui m'a fait de la peine. Vraiment. Mais moi...je considère que quand tu vaux pas une risée, tu ne vaux pas grand chose, comme disait ma grand mère. Ça m'a fait beaucoup de peine parce que j'y croyais beaucoup et je me suis dit que ce qui sauve, au bout du compte, c'est le rire. Mais ce n'était pas par culpabilité.
C'est alors que Guy A. Lepage lui rappelle que ce qui l'a vraiment fâchée, c'était la chronique de la journaliste de La Presse Nathalie Petrowski, à ce sujet.
« Elle a le droit l'écrire ce qu'elle veut. Mais je le dis, j'ai le droit de m'en foutre. Là, je vais en parler pour une dernière fois, parce que je ne veux pas que ça devienne une histoire personnelle. Elle écrit ce qu'elle veut et c'est sa job de brasser un petit peu de schnoutte. Moi je carbure à l'amour, elle elle carbure à la schnoutte. C'est sa job, c'est correct. Mais quand tu choisis d'être porte-parole de quelque chose, t'as à vérifier la qualité du produit et c'est ce que j'ai fait trois fois plutôt qu'une. Je suis désolée de ce qui est arrivé. Mais je pense que c'est à Sinorama de s'excuser. »
Une réplique qui a fait réagir de nombreux téléspectateurs, notamment Hugo Dumas, chroniqueur télé de La Presse, qui a publié sur Twitter:
« Tellement une défense ridicule. #TeamNathalie. Les artistes ont la responsabilité de s'informer à propos des entreprises qu'ils nous vendent en échange de TRÈS gros chèques. »
De son côté, Nathalie Petrowski a répondu:
« Moi je carbure a l’amour du public en l’informant et l’information ce n’est pas de la schnoutte. »
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