Catherine Fournier obligée d'être accompagnée de gardes du corps 24h/24

Catherine Fournier, mairesse de Longueuil, a récemment fait une révélation troublante : elle est la cible de menaces sérieuses qui l'obligent à bénéficier d’une protection rapprochée.

Cette situation soulève une question préoccupante : est-ce devenu normal qu’en 2025, les élus doivent vivre sous haute surveillance simplement parce qu’ils occupent une fonction publique ? Insultes, intimidations et menaces semblent être de plus en plus monnaie courante pour les personnalités politiques.

La mairesse de Longueuil s’est exprimée sans détour lors de son passage au balado Rad, animé par Olivier Arbour-Masse. Elle y a partagé des révélations troublantes sur les menaces dont elle est victime et sur l’obligation d’avoir des gardes du corps, une réalité qui pousse à la réflexion.

Sous recommandation des forces de l’ordre, une protection rapprochée lui a été imposée, faisant d’elle l’une des rares élues municipales à bénéficier d’un tel dispositif de sécurité.

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, cette mesure n’a pas été demandée par Catherine Fournier elle-même, mais plutôt jugée nécessaire par les autorités en raison de la gravité de la situation.

Catherine Fournier est désormais sous protection rapprochée. Mais pourquoi une telle mesure ? Elle n’en connaît pas tous les détails, mais les autorités ont estimé qu’il était impératif d’assurer sa sécurité.

Interrogée sur d’éventuelles intimidations, elle confirme sans détour : oui, elle en a déjà été victime et ce, bien avant même d’accéder à son poste de mairesse.

''Je n'étais même pas encore élue, que j'en avais déjà reçu (...) La plus grosse menace que j'ai eue dans ma vie, c'était pendant la campagne à l'investiture du Parti québécois.

C'était assez explicite. C'était sur les réseaux sociaux et j'ai été chanceuse de l'avoir vu, parce que j'ai été identifiée (...) J'étais identifiée dans une photo avec des armes à feu et l'homme en question disait qu'il détestait les femmes, il détestait les femmes souverainistes et surtout Catherine Fournier, et qu'il allait procéder à ce qu'il avait à faire.''

Catherine Fournier, pourtant reconnue pour son engagement politique axé sur la transparence et le progrès, se retrouve aujourd’hui à devoir ajuster son quotidien pour assurer sa sécurité.

Son témoignage fait réfléchir sur la fragilité de la démocratie, où la peur ne devrait jamais dicter la conduite des dirigeants. Si être une femme en politique comporte déjà son lot de défis, la nécessité d’être protégée en permanence est une réalité inquiétante.

Ce phénomène ne touche pas seulement Catherine Fournier, mais plusieurs figures publiques, alimentant une discussion essentielle sur la protection des élus et la nécessité de contrer la violence verbale et physique dans l’espace public.