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Monde de Stars
Bernard Drainville craque en direct à la radio en racontant pour la 1re fois avoir été victime d'intimidation à l'école
Capture d'écran Radio-Canada  

Bernard Drainville craque en direct à la radio en racontant pour la 1re fois avoir été victime d'intimidation à l'école

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On a eu droit à un moment de radio particulièrement poignant, vendredi matin, alors que le nouveau ministre de l'Éducation du Québec, Bernard Drainville, était en entrevue sur les ondes d'ICI Première dans l'émission Tout un matin, animée par Patrick Masbourian.

Au détour d'une question sur la façon dont son parcours académique avait forgé l'homme qu'il était devenu aujourd'hui, l'animateur a posé la question suivante:

« Est-ce que votre parcours a été facile? Exemple, on parle d'intimidation, on commence à avoir une société québécoise - et c'est tant mieux - intolérante face à l'intimidation. Le sujet est revenu dans l'actualité à cause d'Occupation Double. Vous, par exemple, avez-vous été victime d'intimidation? Est-ce que c'est quelque chose que vous avez malheureusement vécu à l'école? »

À ce moment, Bernard Drainville prend plusieurs secondes pour répondre. « Vous posez la question parce que vous connaissez la réponse? », demande l'invité à l'animateur.

Masbourian répond: « Non, je ne connais pas la réponse, Bernard Drainville. »

« Ben...oui. La réponse, c'est oui. Je ne me souviens pas d'en avoir parlé publiquement. Mais, oui. Dans l'autobus, et dans la cour. »

« Est-ce qu'on peut savoir c'était quoi? C'était comment? » poursuite Patrick Masbourian.

Le politicien laisse alors s'écouler un long moment de silence dans lequel on sent que l'émotion monte et qu'il perd le contrôle. « L'autobus...moi, je n'étais pas gros », déclare Bernard Drainville avec beaucoup d'émotion dans la voix. « J'étais assez chétif, et, c'est ça...se faire battre. Se faire donner des claques sur la gueule. Et même au secondaire à bien y penser. Mais ça ne m'a pas cassé. 

C'est ça qu'il faut retenir, je pense. Ça ne m'a pas cassé. J'ai surmonté ça. Mais c'est ça, ce n'est pas évident. Et pour les enfants qui vivent ça...ils n'ont pas à vivre ça. Je pense que comme société on a quand même fait des progrès incroyables. »

Vous pouvez écouter l'entrevue en intégralité ci-dessous: