Noémie Dufresne de retour dans l'oeil du public pour une raison bien particulière
La jeune maman refait surface sur les réseaux sociaux
Monde de Stars
Noémie Dufresne, qui a eu le parcours médiatique d'une étoile filante, est un peu le reflet du vide qui peut parfois régner sur les réseaux sociaux. Suite à des rumeurs un peu déplacées et quelques photos coquines, elle est devenue l'une des premières célébrités web à vivre la relation d'amour et de haine avec les réseaux sociaux au Québec. En 2016, la jeune insta-célébrité nous livrait une biographie controversée, qui ressemblait selon plusieurs à une longue infopub d'auto-promotion. Dans ce livre, elle se décrit comme une des « personnalités les plus populaires et les plus influentes » de sa génération, « l'idole des jeunes filles et une femme admirée par les hommes ». L'ouvrage en question avait encore plus divisé les internautes à son sujet, les haters d'un côté et les fans de l'autre.
Par la suite, la jeune sensation est vite tombée dans l'oubli, en partie à cause de la nature éphémère des réseaux sociaux, et un peu à cause d'une décision consciente de se retirer de l'oeil public. «J’ai voulu faire une pause pour mettre de côté et faire oublier aux gens mon ancienne image qui ne représentait pas réellement la personne que je suis. Je veux revenir tranquillement avec quelque chose de nouveau» expliquait-elle en entrevue à Narcity.
En 2018, elle a refait surface sur Instagram avec plusieurs publications qui suivaient sa grossesse. Le 3 mars dernier, elle donnait naissance à la petite Olivia-Rose, née de son union avec son copain Odalis Rodriguez.
Si Noémie Dufresne a un nombre incalculable de haters, elle préserve tout de même une base de fans invétérés. Parmi ceux-ci se trouve Pamélla, une résidente de Longueuil de 23 ans, qui affirme que la starlette est sa plus grande idole. En entrevue avec le site web Québécois, Pamélla a accepté de livrer un témoignage relatant à quel point le parcours de Noémie l'avait aidée dans sa vie personnelle:
«Quand j'ai entendu parler de la fameuse histoire de lift de Noémie Dufresne pour la toute première fois, je me suis tout de suite sentie interpellée.»
« Au secondaire, j’ai vécu une histoire similaire à celle de Noémie. Une petite histoire de cul qui était supposée rester entre personne A (moi) et personne B (le dude.) Mais qui s’est rapidement propgagée jusqu’à personne C… D puis toutes les lettres possibles et imaginables de l’alphabet. À chaque étape du téléphone arabe, ma réputation s’empirait aux yeux de tout le monde. À la base, j’avais simplement été la fille un peu niaiseuse de secondaire 2 qui s’était laissée convaincre par son crush de secondaire 5 de lui faire plaisir dans les toilettes de l’école durant l’heure du dîner. Puis ça s’est rapidement viré contre moi. Il en a parlé à tous ses boyset j’me suis fait traiter des pires noms (la s*lope de sec 2, la cochonne du midi, la branleuse de la caf juste pour citer ceux-là.) Même la direction, quand ça s’est rendu à eux, a cherché la bisbille plutôt que d’épauler une jeune fille qui était clairement en détresse. C’était du slut-shaming à son meilleur. Ironiquement, le gars dans tout ça, lui qui était responsable de [toute cette marde à base], s’en est sorti avec une réputation complètement intacte. Bref, au peak de cette saga, j’avais pu aucune envie d’aller à l’école, j’ai supprimé tous mes réseaux sociaux tellement l’intimidation était rendue intense sur internet et j’ai même commencé à m’auto-mutiler.
Pamélla fait ici référence à la «fameuse histoire de lift» de Noémie Dufresne qui serait à l'origine de sa carrière et qui a été clarifiée dans son livre (on ne vous en dit pas plus). Ce témoignage démontre tout le paradoxe des réseaux sociaux. Malgré tous les commentaires haineux à son endroit, Noémie Dufresne aura réussi à inspirer quelques internautes. «Ultimement, Noémie m’a permis de reprendre confiance en mes moyens et ne plus avoir peur de ma sexualité. Ça m’a pris un certain temps. On parle ici de plusieurs années. Sans elle, je n’y serais jamais arrivée» conclut Pamélla.