Micheline Lanctôt critique ouvertement la chirurgie esthétique
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Monde de Stars
Micheline Lanctôt est une des comédiennes les plus respectées du milieu québécois. On a pu la voir vieillir à travers nos écrans aux fils des années et il faut dire qu'elle s'embellit à vue d'oeil. En plus d'être ravissante, on peut observer que l'expérience et la confiance améliorent grandement son jeu d'actrice.
Micheline défend grandement une plus grande représentation des femmes plus âgées sur nos écrans. En effet, elle trouve que c'est important d'offrir une plus grande place pour cette tranche d'âge et elle est fière d'être une des représentantes de sa génération.
Lors d'une entrevue avec le 7 jours, Micheline s'est ouverte à propos de la chirurgie esthétique. Celle-ci a expliqué qu'elle trouvait ça important de voir des femmes naturelles à l'écran, pour encourager les femmes à apprécier leur corps qui vieillit. Elle pense que d'offrir des modèles de femmes vieilles avec des rides peut aider les gens:
«Si on n’en voit que des «liftées», c’est un mauvais modèle à donner. Le public doit s’habituer. Je pense à l’actrice française Danielle Darrieux, qui a joué sa dernière pièce à 92 ans. À 85 ans, elle était radieuse! On a besoin de voir plus souvent ces femmes à l’écran pour accepter plus facilement de prendre de l’âge. Des femmes se font dire que si elles ne se font pas botoxer, elles n’auront pas la job.»
Elle a aussi qu'elle a toujours refusé qu'on touche à son visage, par principe. En effet, elle voulait défendre le fait qu'on a pas besoin de faire de chirurgie plastique pour être jolie et que le corps d'une femme âgé est tout aussi joli.
«J’ai trouvé ça difficile, mais j’ai été une militante auprès de mes camarades en les encourageant à ne pas le faire. Un réalisateur m’a déjà dit m’avoir «castée» parce que je n’étais pas liftée. La pression des médias sur les femmes est énorme, mais il faut résister. Il n’y a pas de raison qu’une femme âgée soit moins intéressante qu’un homme âgé. On ne perd pas notre sex-appeal, notre charme, notre vivacité parce qu’on a quelques années de plus. La seule chose, c’est que je meurs souvent à l’écran... (rires) C’est un karma des rôles âgés!»