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Jérémy Gabriel réagit aux déclarations de Mike Ward à Sucré Salé
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Jérémy Gabriel réagit aux déclarations de Mike Ward à Sucré Salé

C'est par le biais de son avocat qu'il a réagi.

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Après que Mike Ward eut dit regretter sa blague sur Jérémy Gabriel, alors qu'il était en entrevue à Sucré Salé, ce dernier a réagi aux propos exprimés et les a qualifiés de maladroits, rapporte TVA Nouvelles

Interviewé par Mélanie Maynard, Mike Ward avait notamment déclaré : «Ça m'a causé pas mal de trouble. Ça a gâché ma vie. Je regrette tout ce qui est arrivé.»

Jérémy Gabriel n'a pas pris la parole directement en entrevue, mais a réagi par l'entremise de son avocat, Me François-David Bernier.

« Ce que Jérémy a trouvé maladroit, c’est que les regrets de M. Ward semblaient plus être reliés aux blagues sur les handicapés. Alors que Jérémy a déjà été clair; c’est l’âge qu’il avait au moment des propos qui a mené aux poursuites », a-t-il déclaré dans des propos repris par TVA Nouvelles. 

Rappelons que Jérémy Gabriel souffre d'une rare maladie génétique, le syndrome de Treacher Collins, qui entraîne notamment des malformations à la tête et au cou.

Mike Ward avait présenté sa blague sur Jérémy Gabriel dans le cadre de ses spectacles entre 2010 et 2013.

« Il était encore un enfant à ce moment-là. Vous savez comment les enfants peuvent être; Jérémy se faisait beaucoup intimider à cause de ça [les blagues de Mike Ward] à l’école, et ce spectacle a eu une grande incidence sur son adolescence », souligne l'avocat du garçon. Il affirme d'ailleurs que si son client avait été « majeur et vacciné », jamais il n'aurait poursuivi Mike Ward. 

« Jérémy prône la liberté d’expression. Mais on protège tellement les enfants dans toutes les sphères de la société, donc pourquoi dans ce cas-là on n’aurait pas protégé cet enfant? »

« Jérémy soutient que si Mike Ward est vraiment sincère dans ce qu’il dit, il l’invitera à le rencontrer et parler », ajouté l'avocat en entrevue au Journal de Montréal. 

« J’ai été impliqué dans beaucoup de dossiers qui semblaient lourds en regardant l’étendue des procédures. Ce n’était pas rare, pour ce genre de dossier, de finalement mettre les impliqués un en face de l’autre et qu’ils se parlent seul à seul ». 

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